Halakha Quotidienne – Lois du Kiddouch et de la Havdala (1)
Ch. 271 Saif 1 – Shoul’han Aroukh + Mishna Béroura
Lois du Kiddouch et la Havdala
Shoul’han Âroukh – Ora’h ‘Haym Ch. 271
Première publication.
1er Novembre 2012 / 16 ‘Heshwan 5773
1er juin 2015 / 14 Sivane 5775
Sujet : Faire Kiddouch Shabbath
1. Shoul’han Aroukh Chapitre 271 Saîf 1 / Alinéa 1 dans le Shoul’han Aroukh
בשם השם נעשה ונצליח
Pour le Zivoug Yaffé de mon adorable fille Léa.
Nous allons ré-aborder les Halakhoth sur Kiddouch . Nous sommes dans le Shoul’han Aroukh Ch. 271. Ce chapitre comporte 17 alinéas / Seîfim.
Le premier alinéa du Shoul’han Aroukh est le suivant ;
סעיף א
כשיבא לביתו (א) ימהר לאכול (ב) מיד.
Les lettres entre parenthèses renvoient au commentaire du Mishna Béroura.
Traduction
Lorsqu’on rentre à la maison (le vendredi soir) (1) on se presse de manger (2) immédiatement.
Premier commentaire du Mishna Béroura (1)(א):
ימהר לאכול וכו’ – היינו לקדש כדי שיזכור שבת בעת תחלת כניסתו דכל כמה דמקדמינן ליה טפי עדיף ומכיון שקידש צריך לאכול מיד כמבואר בסימן רע »ג ס »ג בהג »ה ואם אינו תאב לאכול יכול להמתין מלקדש עד שירעב שכבר זכר את השבת בתפלתו בבהכ »נ ויוצא בזה המ »ע דאורייתא להרמב »ם וכדלקמן [ממ »א בשם הרמ »ע] ומ »מ נראה דהיכא דיש בזה משום שלום בית או שיש לו בביתו משרתים או שאר אורחים ובפרט אורח עני לא יאחר בכל גווני דכיון דהם מוטלים עליו לא יוכל לעכבם בשביל שהוא רוצה לקיים מצוה מן המובחר:
(1) on se presse de manger : c’est à dire de faire Kiddouch [de sanctifier] afin de se souvenir de Shabbath dès le début de son entrée, car tout ce qu’il est possible de le faire précéder est mieux et, du fait qu’on fait Kiddouch, il est nécessaire de manger immédiatement comme on le verra au chapitre 273 alinéa 3, dans les annotations du Rama.
Si quelqu’un n’a pas d’appétit il peut attendre pour faire Kiddouch jusqu’à ce qu’il ait faim, car il a déjà mentionné le Shabbath [il s’est déjà souvenu du Shabbath] dans la prière à la synagogue et il s’est ainsi rendu quitte de la Mitsva de sanctifier le Shabbath qui est une Mitsva positive de la Torah d’après le Rambam comme on le verra plus loin.
Malgré tout, il [me] semble que lorsqu’il y a, de ce fait, un problème d’entente conjugale, ou bien si quelqu’un a des employés (des personnes qui aident dans la maison) ou bien d’autres invités et en particulier un invité qui est pauvre, il ne faudra pas retarder, dans tous les cas, car comme ces personnes dépendent de lui, il ne peut pas les empêcher de faire Quiddoush (immédiatement) parce que lui souhaiterait faire la Mitsva de la meilleure manière [en ayant faim].
La suite du Mishna Béroura demain S.D..V.
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