Paracha Vayéchev le saviez vous ? Rav Michael Smadja
Paracha Vayéchev Le saviez vous
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Rav Michaël Smadja
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Le saviez-vous ? Retour sur la paracha Vayishla’h
Lorsque Yaacov a traversé seul le fleuve Yabbok pour aller récupérer de petites fioles, pourquoi justement à ce moment précisément l’ange de Éssav a voulu l’attaquer ?
Pour répondre à cette question, il faut méditer sur l’enseignement de nos maîtres qui ont appris de cet acte de Yaacov : « les justes donnent beaucoup plus d’importance à leurs possessions qu’à leur propre corps ».
Comment comprendre cet enseignement ? Cela voudrait-il dire que nos justes aiment tellement leur argent qu’ils sont prêts à mourir pour lui ?
En réalité, nos maîtres veulent enseigner que les biens des justes sont plus précieux à leurs yeux que leur corps car ces biens leur viennent directement de D-ieu. Donc quelque chose qui est sans commune mesure, quelque chose de divin donc d’éternel, donc extrêmement précieux.
Mais pourquoi nos sages mettent-ils en exergue que cela est plus précieux que leurs corps ?
En fait le départ est d’arrêter de considérer son corps comme important. Une fois que le corps ne ressent plus qu’il est important, cela veut dire que l’âme domine ce corps et donc l´ego illusoire que les pulsions du corps matérialisent se volatile et donc, l’homme ne ressent plus que son corps est primordial et par cela, il pourra ressentir la divinité dans ce monde et en premier dans toutes ses possessions et dans tous ses actes. Et par cela, l’homme ressentira que son corps n’est aussi qu’un don du ciel qui est au service de D-ieu par lequel, il doit travailler en association avec D-ieu. L’homme a ce moment ressent que son corps n’est que l’ustensile de D-ieu et qu’il n’est là que pour ressentir la présence divine dans son corps.
Pour cela l’ange de Éssav est venu à ce moment précis où Yaacov a pris conscience de sa nature où son corps n’était que l’ustensile divin, et il est venu afin d’essayer de le faire redescendre de sa perception et de lui faire reprendre conscience de son corps. Mais il n’y est pas arrivé. Mais il a réussit à frapper sa hanche, c’est-à-dire qu’il a réussi à frapper ses descendants. Eux auront beaucoup de mal à ressentir que leur corps n’est que l’ustensile de D-ieu et il faudra un travail d’un dur labeur pour pouvoir y arriver.
Nous pouvons comprendre qu’après sa lutte avec l’ange de Éssav, il a construit une maison pour sa famille et des souccot pour son bétail. Nous savons que Yaacov représente la fête de souccot qui est la fête où le travail est de reconsidérer la matérialité de ce monde comme secondaire n’étant que le moyen de ressentir D-ieu dans la matière.
Paracha Vayéchev le saviez vous ?
« Et Yaacov s’est installé dans la terre de résidences de ses père dans la terre de kenaan »
Rashi rapporte un Midrash qui dit que Yaacov a voulu se reposer dans ce monde après toutes les épreuves qu’il a surmontées, Éssav Lavan Dina, alors est survenu devant la tragédie de Yossef.
Pourquoi ? Qu’y a t-il de mal à vouloir se reposer dans ce monde ?
Alors D-ieu dit aux justes de ce monde : « cela ne vous suffit-il pas ce qui vous est réservé dans le monde futur pour vouloir résider dans ce monde en paix ? » Cependant pourquoi ne pourrait-il pas en être ainsi ? Qu’y aurait-il de révoltant à ce que les justes profitent de ce monde en même temps qu’ils profitent du monde futur ?
De plus quelle paix aspire Yaacov dans ce monde ? Est-ce que c’est de la même paix que nous, nous aspirons ? C’est-à-dire profiter des bienfaits de ce monde ?
Il est évident que non ! La seule paix qu’il désire dans ce monde est de pouvoir étudier sans dormir et profiter de la présence divine dans ce monde. Ce qu’il demande est uniquement de lui enlever les horreurs que lui procure la tragédie de Yossef ! Pourquoi alors refuser aux justes cette sérénité à laquelle ils aspirent ?
De cette interrogation, nous pouvons tirer un principe extraordinaire qui est que « le monde futur ne provient, n’est issu que de ce monde ».
Ce monde n’est qu’un monde fait d’épreuves, d’obstacles, rempli de colère. La non-existence de ces épreuves est déjà de la perception du monde futur. Le fait de vouloir vivre une vie que de sérénité sans épreuve est synonyme de vouloir accéder au monde futur en « shuntant » ce monde. Et ceci est impossible car le monde futur ne puise son énergie que de ce monde, ne prend racine que dans ce monde.
» Avec Lavan, j’ai vécu- et les 613 mitsvot, j’ai gardé »
Puisque l’intention de Yaacov était de dire à Éssav qu’il avait gardé les préceptes divins et qu’il n’avait pas fait de fautes, pourquoi s’exprime-t-il ainsi : » avec Lavan j’ai vécu » ?
Que viennent me rajouter ces mots ?
Car en vérité, Lavan était l’endroit où Yaacov allait forger son monde futur et là-bas et uniquement là-bas, il a pu forger en lui les 613 Mitsvoth. Uniquement en vivant au milieu de la tourmente, des embûches et des épreuves qu’il a pu être considéré comme gardant les 613 Mitsvoth. C’est dans ce chaudron où l’on épure l’or qu’il a pu se forger son caractère, être travailler comme l’on travaille l’or en le purifiant de tous ses défauts.
Le saviez vous ?
Combien de fois Lavan a-t-il trompé Yaacov ?
Il a voulu se marier avec Rah´el, Lavan lui a donné Léa. Il a été obligé de travailler 7 autres années pour elle et toujours avec la même confiance (en D-ieu). Puis il a travaillé pendant 6 ans pour son propre compte, et Lavan a changé les conditions de son contrat 100 fois. Yaacov n’a toujours pas bronché, travaillant toujours avec sa confiance en D-ieu. Il est parti sans rien prendre de la maison de son beau-père alors sur selon la loi, il avait le droit de profiter de ses biens tant qu’il habitait chez lui.
Toujours avec la même confiance en D-ieu.
Ainsi en est-il de ce monde. C’est l’endroit où l’homme se purifie de ses imperfections afin d’accomplir son service divin de façon parfaite. C’est-à-dire avec une confiance absolue envers D-ieu. Devenant au gré des épreuves l’ustensile de D-ieu dans ce monde.
Par cela, nous pouvons percevoir avec un regard nouveau, toutes les épreuves que nous traversons. Avant l’épreuve, pendant l’épreuve et après l’épreuve. Sommes-nous toujours en harmonie avec notre créateur ? Traversons nous toutes les épreuves de ce monde avec cette même confiance en D-ieu qu’il nous est exigée ? Gardons nous les 613 mitsvot au milieu de l’enfer que nous sommes tous destiner à traverser ? Chacun de nous a en lui un Lavan à affronter.
Paracha Vayéchev le saviez vous ?
« Voici les descendances de Yaacov, Yossef était âgé de 17 ans… »
La Torah nous avertit qu’elle va dénombrer les descendances de Yaacov mais de suite, elle change de sujet à priori pour nous parler de l’histoire Yossef ?!
Une des nombreuses explications que ramène Rashi est la suivante : le midrash donne la parabole d’un tas de bottes de lins qu’une seule étincelle de feu peut embraser et détruire en un rien de temps, ainsi en est-il de Yaacov ».
Comment comprendre la parabole de ce Midrash ?
Les peuples du monde sont comparés au lin léger facile à s’embraser. Yossef étant l’étincelle que Yaacov allume pour détruire ces peuples qui viennent l’attaquer.
Il y a un autre Midrash qui rapporte une discussion entre la paille et l’écorce du blé qui se disputent le mérite de la semence. La paille dit : « c’est pour moi que le champ a été ensemencé » et l’écorce du blé dit : » non c’est pour moi qu’il a été ensemencé » alors les grains de blé dirent : » attendons que l’agriculteur engrange sa récolte et nous verrons pour quoi le champ a été ensemencé ». Lorsque la récolte est engrangée, l’agriculteur vanne sa récolte et les écorces s’envolent puis il bat les tiges de blés pour séparer le blé de la paille et puis il brûle les pailles et ramasse les blés pour les mettre en tas ».
Ainsi il en est des peuples de ce monde. Ceux-ci disent : « nous sommes les plus important dans ce monde et pour nous, celui-ci a été créé » et d’autres disent : » non pour nous a été créé le monde ». Alors Israël se dresse et leur dit : « attendons le jour où nous saurons pour qui le monde a été créé ».
Ainsi le prophète a prophétisé : « viendra le jour qui brûlera comme un four…se lèvera un vent et les emportera tous mais Israël toi tu te réjouiras dans D-ieu, dans le sacré tu lui feras tes éloges ».
Le Midrash rapporte une autre parabole sur le verset : » et Avraham est allé vers Hagar et elle a conçu ».
Ces ronces n’ont pas besoin d’être semées pour pousser car d’elles-mêmes elles se développent pour envahir le champ. Par contre les blés combien de difficultés il faut passer pour en fin de compte ne pas être sûr qu’ils vont pousser.
Hagar a fécondé dès la première fois. Facilement, sans aucune peine. Car ainsi est la nature des ronces et des épineux qui poussent d’eux-mêmes sans avoir besoin de les planter et de s’en occuper.
Nous voyons au contraire que nos matriarches : Sarah-Rivka-Rahel étaient stériles. Combien de peines et de souffrances pour sur Sarah mette ai monde Itshak ? Car en fait c’est lui le fruit ce pourquoi Avraham a travaillé. C’est le principal.
Rahel la mère de Yossef, pour elle, Yaacov a travaillé chez Lavan et elle ne lui a pas été donnée facilement si ce n’est après beaucoup de souffrances. De plus elle aussi, sa matrice était fermée alors que Léa enfantait et même après que les deux concubines enfantent, elle était toujours stérile ! Jusqu’à ce que Léa enfante six garçons et Dina pour qu’enfin, Rahel devienne féconde et enfante Yossef. Voici le niveau de difficulté prouve combien la chose a de la valeur.
N’ayons pas peur des peuples du monde. Ne les craignons pas du fait de leur multitude et de notre petit nombre car avec une seule étincelle de feu, toute cette multitude peut s’embraser d’un coup et disparaître à jamais.
« et ainsi tu te réjouiras en D-ieu »
» Et ce fut à ce moment et Yéhouda est descendu de parmi ses frères… » ( pour s’exiler)
Rashi demande: » pourquoi avoir intercaler cette paracha entre le jugement de Yossef et sa vente aux égyptiens? Cela vient nous apprendre que ses frères l’ont descendu de son « rang » lorsqu’ils ont vu la détresse de leur père. Ils lui ont reproché de l’avoir vendu et s’il leur avait dit de le ramener chez leur père, ils l’auraient écouté ».
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Paracha Vayéchev le saviez vous ?
Le Midrash continue en déduisant cet enseignement: » tout celui qui commence une Mitsva et ne la termine pas, enterre sa femme et ses enfants. De qui apprend-on cela? De Yéhouda. Yéhouda a dit à ses frères: » que vous rapporte la mort de votre frère Yossef? Il aurait à ce moment le porter sur ses épaules pour le ramener chez son père. Mais le fait de n’avoir pas été au bout de sa Mitsva et l’a laissé dans le puits, a eu pour conséquence que lui Yéhouda enterre se femme et ces deux fils ».
A priori, la punition est extrême car elle est plus lourde pour cela qui a commencé la Mitsva mais ne l’a pas terminée plus que pour quelqu’un qui n’a même pas commencé la mitsva! Voici que ses frères voulaient tuer Yossef et Yéhouda a au moins réussi à sauver Yossef d’une mort certaine! Et de ceci, nos sages en ont tiré une règle générale: » tout celui qui a le mérite de faire une Mitsva et ne la termine pas, on lui reproche plus que celui qui ne veut pas la faire!
Peut-être que cela est dû à sa responsabilité et à son engagement dans la Mitsva elle-même. Car par le fait de commencer la mitsva, celle-ci s’est liée à lui et a commencé à faire son travail sur lui en le purifiant et de ce fait, l’homme a une « dette » envers la Mitsva qu’il doit « rembourser » en finissant la Mitsva. Celle-ci s’est diffusée en lui jusqu’à faire partie de sa réalité et par cela, si celle-ci n’est pas terminée, elle est une création imparfaite, sans harmonie qui est venu dans ce monde du désordre et qui n’a pas été en adéquation avec ce pourquoi elle a été créée et ceci est un argument extrême contre l’homme.
Alors que celui qui ne commence même pas la Mitsva, celle-ci n’a aucun lien avec lui ne faisant pas partir intégrante de sa réalité et donc ne peut pas l’attaquer. Elle ne peut s’en prendre à lui.
Paracha Vayéchev le saviez vous ?
Le fait d’enterrer sa femme et ses enfants est de l’ordre de « מידה כנגד מידה » » mesure pour mesure »! Étonnant, n’est-il pas?
Paracha Vayéchev le saviez vous ?
En vérité, il est vrai que la Mitsva est un engendrement de l’homme et donc est comme un fils et même plus qu’un fils comme il est enseigné à propos e Noah: » voici les enfants de Noah, Noah était un homme pieux ». Les engendrements des hommes pieux sont leurs bonnes actions. Et puisque Yéhouda n’a pas terminé sa Mitsva et donc par ce fait, il l’a enterrée, pour cela sa punition a été d’enterrer sa femme et ses enfants.
Comment peut-on considérer ses actions comme ses engendrements et même plus que ses propre fils? [Car nous voyons qu’à propos de Noah, la Torah fait devancer le fait qu’il soit un homme pieux à ses propres enfants].
Peut-être parce que la bonne action va agir directement dans la structure moléculaire et « neuronale » de l’homme. La Mitsva va elle-même se diffuser dans l’homme et par cet « accouplement », elle va engendrer un nouvel homme plus proche de la perfection qu’auparavant. Pour cela, la Mitsva est considérer plus que son fils mais aussi comme sa femme.
Et donc, celui qui ne termine pas la Mitsva fait en sorte que celle-ci ne « s’accouple » pas avec l’homme et tue l’embryon qui est en train d’être fécondé.
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Paracha Vayéchev le saviez vous ?
« D-ieu était avec Yossef »
Le Midrash explique ce verset ainsi: « D’où apprend-on que la présence divine, la chékhina est descendu avec lui en Égypte? Car il est écrit:
» ויהי הי את יוסף »
Le mot « את » peut se traduire « avec » et donc ils étaient les deux ensembles, liés. L’un dans l’autre. A aucun moment de cette épreuve, Yossef ne s’est séparé de cette conscience supérieure qui l’habitait.
Paracha Vayéchev le saviez vous ?
» et son maître a vu que D-ieu était avec lui«
Le Midrash rapporte que tout ce que son maître exigeait de Yossef, il l’exécutait. Il voulait de l’eau chaude, l’eau devenait chaude, il voulait de l’eau froide. L’eau devenait froide. Alors son maître lui dit: » crois-tu que tu m’impressionnes? Tu es dans un pays de magiciens. Ce que tu fais tout le monde peut le faire ici! Jusqu’à quand a-t-il cru que cela était de la magie? Jusqu’à ce qu’il voit la présence divine sur lui.
Paracha Vayéchev le saviez vous ?
« Son maître a vu que D-ieu était avec lui«
Rashi explique que le nom divin était en permanence dans sa bouche.
Le Midrash rapporte que Yossef murmurait des mots et entrait chez son maître, il murmurait des mots et ressortait, tout ce que son maître exigeait de Yossef, il s’exécutait. Il voulait de l’eau chaude, l’eau devenait chaude, il voulait de l’eau froide. L’eau devenait froide. Alors son maître lui dit: » crois-tu que tu m’impressionnes? Tu es dans un pays de magiciens. Ce que tu fais tout le monde peut le faire! Jusqu’à quand a-t-il cru que cela était de la magie? Jusqu’à ce qu’il voit la présence divine sur lui.
A priori, ce Midrash qui mentionne que Yossef murmurait des mots avant de rentrer et de sortir de devant Potiphar, renforce l’explication de Rashi qui dit que le nom de D-ieu était en permanence dans la bouche de Yossef!
Cependant le Ramban n’est pas d’accord et explique que Potiphar a perçu en rêve une vision supérieure ou bien une nuée de gloire lui apparaissait dès qu’il voyait Yossef.
Le Réèm explique ce Midrash par un autre Midrash: » Yossef murmurait des mots de prière pour entrer devant Potiphar et sortir de devant lui. Et Potiphar le voyant prier, lui demanda s’il était un magicien exprimant des sortilèges. Il lui répondit: » je prie devant D-ieu pour trouver grâce à tes yeux ». Pour cela, il est écrit: » et son maitre a vu que D-ieu était avec lui ». C’est ce que veut dire Rashi: » le nom de D-ieu était dans sa bouche » c’est-à-dire » la prière ».
Rabbénou yérouham
Pensée du jour!
L’occident et l’orient sont deux puissances qui remplissent le monde. Où en est Israël entre eux deux?
Nous remarquons que l’occident fonctionne avec le calendrier grégorien qui se base sur le déplacement de la terre autour du soleil. Le soleil dans la Kabbala est la symbolique de la h´okhma, de la sagesse. C’est-à-dire du raisonnement, basé sur l’esprit cognitif. Les sciences.
L’orient c’est-à-dire l’islam fonctionne avec le calendrier lunaire.
La lune dans la Kabbala étant la symbolique de la « Bina », de l’imaginaire, du sensible.
Les musulmans sont prêt à tuer et à se tuer pour un imaginaire monde futur.
Le calendrier d’Israël est calculé selon le soleil et la lune. C’est-à-dire l’harmonie entre le soleil et la lune, entre le père et la mère, entre la sagesse et l’intuition. Et ce, par le Daat, la connaissance supérieure et non la connaissance inférieure.
Cette connaissance supérieure venant du Kéter qui domine la sagesse et l’intuition, qui crée cette sagesse et cette intuition. Ce sont les temps messianiques.
Par contre en exil, ce sont la sagesse (l’occident) et la Bina ( l’islam) qui dominent et qui créés ce Daat inférieur.
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