•Ben Ish Hai Quotidien• 20 mai 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
וְאִתְּכֶם יִהְיוּ, אִישׁ אִישׁ לַמַּטֶּה–אִישׁ רֹאשׁ לְבֵית-אֲבֹתָיו, הוּא
Vous vous adjoindrez un homme par tribu, un homme qui soit chef de sa famille paternelle.
Dans ce passouk Hashem demande à Moshé et Aharon de prendre le prince de chaque tribu pour les assister dans le décompte des Béné Israel. Mais il y a caché ici un détail sur la nature de ces princes. Il est dans la répétition du mot « Ish Ish », il n’était pas nécessaire de répéter ce mot pour comprendre qu’on prend un prince par tribu et un seul. Mais Pour le comprendre il nous faut citer le Ariza’l (Sha’ar Maamarei Rashb’i 19c) qui lui-même cite le Zohar Parashat Noa’h (Tome 1 page 260a) qui demande pour quoi il est écrit deux fois Noa’h à la suite (comme pour Avraham, Yaakov, Moshé et Shmouel)? Et de répondre que les Tsadikim ont deux néshamot, le Ari explique qu’une est dans leur corps mais l’autre est à l’extérieur et elle puise de la lumière Divine d’en haut et la renvoi sur la néshama du corps.
De là, il en ressort que les Tsadikim, quelque part, comptent double, et c’est ce que veut dire notre passouk: « Vous vous adjoindrez un homme par tribu » mais « Ish Ish » un vrai Tsadik qui possède ces deux néshamot, un qui soit « chef de sa famille paternelle » par sa Tsidkout, le mot chef se dit « rosh » la tête c’est-à-dire le plus haut réellement.
C’est ce qu’on voit 13 psoukim plus loin:
וַיִּקַּח מֹשֶׁה, וְאַהֲרֹן, אֵת הָאֲנָשִׁים הָאֵלֶּה, אֲשֶׁר נִקְּבוּ בְּשֵׁמֹת
Moïse et Aaron s’adjoignirent ces hommes, nommément désignés.
le mot « nommément » est écrit « בְּשֵׁמֹת – par leur nom » mais peut se lire « ב-שמות – deux noms » c’est la double néshama de ces tsadikim qui est encore mise en avant ici.
(על פי בן איש חי דרשות – פרשת במדבר)
– Il faudra prier les prières de Sha’harit et de Moussaf avec enthousiasme et zèle, pour ne pas risquer de s’endormir et de se tromper au milieu. Il est connu que la finalité du compte du ‘Omer et de la veillée de Shavouot est pendant la prière de Moussaf, pour cela, il faudra y mettre beaucoup de zèle, car tout va d’après la fin.
– La lecture des Téhilim (Note: le Ben Ish ‘Hai utilise le mot étude et non lecture) à Shavouot est très importante. Car c’est le jour du décès de David Hamelech et ce jour ils sont plus facilement agréés. Il faudra donc les lire en entier. On sautera les mots qui parlent de pardon et de faute dans les prières avant et après les Téhilim. On lira aussi dans Divrei Hayamim Alef les chapitres 28 et 29 (Note: ses derniers moments), car chaque chose en son moment est bonne.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פרשת במדבר – הלכות ה-ו)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,
ת.נ.צ.ב.ה