La Mitsva du compte du ‘Omer. 5. Étude des lois du compte du ‘Omer (4)
Yalkout Yossef – Yéhouda Berros
Compte du ‘Omer
Nous vous conseillons la publication précédente :
- Introduction aux lois du compte du Omer – La Mitsva et sa signification
- Étude des lois du compte du ‘Omer (1)
- Étude des lois du compte du ‘Omer (2)
- Étude des lois du compte du ‘Omer (3)
Halakha 15 : Place du compte dans la prière
Lorsque l’on compte après la sortie des étoiles, certains disent qu’il est convenable de compter après le Kadish Titkabal de Arvit.
Cependant la coutume à Jérusalem est de compter après Alénou Léshabéa’h.
Après le compte, on récite le verset :
הָרַחֲמָן (הוּא) יַחֲזִיר עֲבוֹדַת בֵּית הַמִּקְדָּשׁ לִמְקוֹמָהּ בִּמְהֵרָה בְיָמֵינוּ :
… suivi du Psaume למנצח et de אנא בכח.
Halakha 16 : Cas particulier 2
Celui qui a oublié, qui s’est trompé de jour ou qui n’a tout simplement pas voulu compter, ne pourra plus compter avec Berakha les jours suivants si et seulement si, pendant la journée qui a suivi, il ne s’est pas rattrapé.
En effet, selon certains décisionnaires la Mitsva du compte est unique et s’étend sur 7 semaines complètes (celui qui n’a pas compté un jour annule la Mitsva).
Cependant, il continuera à compter mais sans Berakha, car d’autres décisionnaires pensent que la Mitsva du compte est différente chaque soir.
C’est ainsi que tranche le Choulkhane Aroukh, et il n’y a aucune raison de changer cela.
Halakha 17 : Rattrapage
Celui qui oublie de compter la nuit mais qui se rattrape la journée qui suit en comptant sans Berakha, pourra continuer de compter avec Berakha les jours suivants.
Halakha 18 : Coutume dans la prière de Cha’harit
Ainsi, la coutume dans de nombreuses communautés est de compter sans Berakha à la fin de la prière de Cha’harit, afin de ne jamais perdre la Mitsva.
Halakha 19 : Cas particulier 3
Celui qui a un doute si, la nuit précédente, il a compté le bon jour ou s’il a tout simplement compté, pourra continuer, la nuit suivante, à compter avec Berakha, même s’il ne s’est pas rattrapé durant la journée.
Halakha 20 : Cas particulier 4
Si, entre le coucher du soleil et la sortie des étoiles, une personne prend conscience, de manière certaine, qu’elle n’a pas compté la nuit précédente, elle se rattrapera immédiatement à ce moment-là, en comptant le jour de la veille sans Berakha.
Et, à la sortie des étoiles, elle pourra réciter le compte du soir avec Berakha.
Halakha 21 : Cas particulier 5
Celui qui se trompe uniquement dans le compte des semaines (à partir donc du 7ème soir), pourra, d’après la loi stricte, continuer à compter les jours suivants avec Berakha.
Halakha 22 : Cas particulier 6
Celui qui a un doute sur le compte exact du soir, et qui n’a aucun moyen de vérifier cela, ne récitera pas la Berakha, car un compte incertain ne s’appelle pas un compte.
Mais s’il s’avère le lendemain, que le compte qu’il a fait était exact, il pourra continuer ensuite à réciter la Berakha lors des comptes suivants.
Halakha 23 : Cas du Onén et du malade
Un Onén (personne en deuil, avant l’enterrement du défunt), qui est dispensé de toutes les Mitsvot, comptera sans Berakha durant la journée après l’enterrement, s’il n’a pas pu le faire le soir.
À partir de là, les soirs suivants il pourra continuer à compter avec Berakha.
Il en est de même pour un malade, qui peut compter sans Berakha dans la journée s’il ne pas fait le soir parce qu’il était souffrant.
Mais s’il n’a pas non plus compté durant la journée, il devra compter sans Berakha les jours suivants.
Certains décisionnaires pensent que, dès qu’un Onén a confié le corps à la ‘hévra kadisha, il peut compter le soir sans Berakha et continuera à compter avec Berakha les jours suivants.