•Ben Ish Hai Quotidien• 11 mai 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
וְנָתַתִּי שָׁלוֹם בָּאָרֶץ, וּשְׁכַבְתֶּם וְאֵין מַחֲרִיד
Je ferai régner la paix dans ce pays, et nul n’y troublera votre repos…
- וְנָתַתִּי שָׁלוֹם בָּאָרֶץ – je ferai régner la paix dans ce pays, littéralement: je donnerai le « Shalom » dans « Erets », si on prend ces deux mot on peut former « Otsar Shalem – le trésor parfait » qui consiste en la totalité de tous les bienfaits qu’Hashem aspire à déverser sur son peuple, comme il est dit (Dévarim 28:12): יִפְתַּח יְהוָה לְךָ אֶת-אוֹצָרוֹ הַטּוֹב – Hashem ouvrira pour toi son bienfaisant trésor.
- וּשְׁכַבְתֶּם וְאֵין מַחֲרִיד – et nul n’y troublera votre repos, littéralement: vous vous coucherez et il n’y aura pas de crainte. Le mot Ma’hrid, la crainte a les mêmes lettres de ‘Hadarim – les chambres, comme dans le passouk (Mishlei 24:3-4): בְּחָכְמָה, יִבָּנֶה בָּיִת; וּבִתְבוּנָה, יִתְכּוֹנָן. וּבְדַעַת, חֲדָרִים יִמָּלְאוּ– כָּל-הוֹן יָקָר וְנָעִים – C’est par la sagesse que s’édifie la maison c’est par la raison qu’elle se consolide. Grâce à l’intelligence, ses chambres se remplissent de toute sorte de biens rares et précieux. On explique que ces chambres sont les 7 séfirot inférieures, ‘Hessed, Guévoura, Tiféreth, Nétsa’h, Hod, Yessod et Malchout. Ces 7 séfirot d’ou provient la source des âmes du peuple juif. S’ils font la Torah et les Mitsvot, ils les réparent et les remplissent de lumière divine, sinon ‘has véshalom, ils les transforment en Ma’hrid au lieu de ‘Hadarim. C’est la promesse de ce passouk, que si les Béné Israel font correctement les Mitsvot, même la nuit qui est le moment de se coucher et de dormir, là ou les forces du mal dominent, il n’y aura pas de Ma’hrid de crainte, mais seulement ‘Hadarim, des chambres, pleines de lumière divine, de toute sorte de biens rares et précieux provenant du « Otsar Shalem – le trésor parfait »…
(על פי בן איש חי דרשות – פרשת בחוקותי)
– On ne pose pas devant quelqu’un une tranche de pain qu’on aura mordu, on ne la trempera pas non plus dans le plat. On ne donne pas à boire à quelqu’un d’un verre ou l’on a déjà bu, il pourrait en être dégoutté mais l’accepter par honte. Dans le testament de Rabbi Eli’ézer Hagadol (§54) il avertit de ne pas boire des restes du verre d’un autre, de peur qu’il y ait mélangé de la salive et laissé une maladie, et ce qu’on a l’habitude de boire dans le verre du Kidoush du Ba’al Habayt – le maître de maison, c’est quand il est clair qu’il n’a pas de maladie.
– Ce qu’on dit dans les Halachot de Dérech Erets – la bonne conduite, qu’il ne faut pas reposer un verre vide, mais le garder en main jusqu’à qu’un serviteur vienne le prendre, dans les endroits on n’y fait pas attention, il ne sera pas nécessaire d’y faire attention non plus;
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פרשת בהר בחקותי- הלכה יג)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette et Alice Aïcha bat Ra’hma,
ת.נ.צ.ב.ה