Le 7ème jour de Pessa’h – Un miracle incomparable, deux opposés simultanément – Rav Yoshiahou Pinto
La fête de Pessah / Le 7ème jour de Pessa’h
Nous voilà arrivés au septième jour de Pessah (Chévii chel Pessah ) Il faut savoir que ce jour et d’un niveau très élevé́, l’âme peut atteindre de hauts niveaux grâce à l’influence de ce saint jour. L’homme s’efforcera de se réjouir par un véritable bonheur.
Il chantera et louera Hakadoch Baroukh Hou de toutes ses forces. Comme il et écrit: «toute l’âme louera Hachem».
Le Midrach dit que le peuple d’Israël a été sauvé des situations les plus désespérées grâce à des cantiques et des louanges pour Hakadoch Baroukh Hou.
Il est dit également (Isaïe 43, 21) :
«Ce peuple, je l’ai créé pour moi, ils raconteront mes louanges». Il faudra être particulièrement attentif lorsque l’on dira :
אז ישיר משה ובני ישראל
«Alors Moshé entonna un cantique, ainsi que les enfants d’Israël»
De le faire d’une manière agréable.
On sait que ce qui est propice, pour un homme qui a fauté et qui veut se faire pardonner par Hakadoch Barouhk Hou sans avoir à subir de souffrances, consiste à réciter
- «Alors Moshé entonna un cantique», dans une mélodie grandiose tous les jours de l’année, et il peut alors être assuré que Hakadoch Baroukh Hou lui pardonnera toutes ses fautes, sans souffrances ni maladies ou désagréments.
C’est pourquoi nous nous efforcerons de dire toute l’année le cantique «Alors Moshé entonna un cantique» (Az Yachir Moché), en étant attentifs à la sainteté́ qu’il contient, et tout particulièrement lors de cette sainte et sublime fête.
Pendant cette sainte nuit, nos pères et nos rabbins avaient pour coutume de rester réveillés une bonne partie de la nuit.
C’est un temps propice à la prière, à la réflexion et à l’étude approfondie des merveilles du Créateur : comment il apporta la rédemption à nos ancêtres, et aussi, comment nous avons tous été sauvés individuellement de situations difficiles, de moments complexes de notre existence, ou comment nous espérons et attendons encore notre délivrance.
En cette nuit, Hakadoch Baroukh Hou a déchiré pour les enfants d’Israël la mer des Joncs, et nous avons atteints de hauts degrés comme l’enseigne les sages,
- « Une servante a vu sur la mer ce que n’a pas vu Yé’hezkel fils de Bouzi dans sa vision du char céleste ».
Et nos Sages ont dit que l’ouverture de la mer des Joncs était un acte extrêmement difficile à réaliser.
C’est incompréhensible y a-t’il quelque chose de difficile pour Hakadoch Baroukh Hou, alors que la terre est emplie de sa gloire, qu’il a créé́ les cieux d’une simple parole ?
Quelle a donc été cette difficulté à l’endroit de l’ouverture de la mer ?
Il est possible en réalité́ d’expliquer que plusieurs empêchements pouvaient remettre en question cette ouverture de la mer.
Tout d’abord, le miracle de la déchirure de la mer ne signifie pas qu’elle se soit coupée en deux.
En fait, là où les enfants d’Israël passaient, la mer faisait place au sable.
C’est que Hakadoch Baroukh Hou déchirait l’eau pour en faire du sable, et c’est ce que dit le texte (Chemot 14, 29) : « Les enfants d’Israël marchaient sur la terre ferme au milieu de la mer ».
La mer devenait terre ferme. C’est miraculeux mais sauver l’un et en même temps perdre l’autre, c’est difficile, car si la mesure de clémence intervient, elle s’applique à tous, et si c’est la mesure de rigueur, il en est de même.
Ici, deux opposés, la rigueur et la clémence, la clémence pour Israël, c’est un miracle des plus extraordinaires.
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