Ce que nous vivons, c’est le mieux pour nous – Rav Yoshiahou Yossef Pinto Shlita
nous vivons le mieux pour nous
Cours de l’Admour Harif – Rav Yoshiahou Yossef Pinto Shlita
Avec l’aide d’Hachem, une nouvelle lumière de Tsion éclaire, Hachem nous envoie une nouvelle lumière qui nous donne de la satisfaction et nous espérons avoir une bonne nouvelle avant Pessah’. Avec l’aide d’Hachem, nous avons eu le mérite hier d’être sur le tombeau de Rabbi Haim Pinto Hagadol, dont la lumière et la force sont grandes, nous avons prié pour chacu d’entre vous car chaque personne de ce groupe nous est chère. Vous êtes mes associés dans les enseignements de Torah, les actions de bontés et d’aides ainsi que dans les bonnes actions. Avec l’aide d’Hachem, ce partenariat entre nous fera qu’on monte tous en spiritualité pour atteindre un haut niveau.
Obligation de raconter la sortie d’Egypte jusqu’à ce que le sommeil nous gagne
Ce matin, nous avons pensé à une question sur une loi du Halakha (loi juive) du Shoul’han Aroukh : C’est une obligation de raconter la sortie d’Egypte et de raconter les miracles qu’y ont été faits à nos ancêtres jusqu’à ce que le sommeil nous gagne (la loi concerne le soir du Séder). C’est une mitsva pour chaque juif de raconter les histoires sur la sortie d’Egypte, jusqu’à quand ? Jusqu’à que le sommeil nous gagne. Dès que le sommeil l’a pris et qu’il s’endort, c’est la fin de l’obligation de raconter la sortie d’Egypte. Si la personne questionne combien de temps elle doit raconter la sortie d’Egypte, selon le Shoul’han Aroukh, il faut attendre que le sommeil la gagne. Nous connaissons tous les lois sur les mesures des Sages, mais ici c’est surprenant car si une personne après cinq minutes est prise de sommeil, il commence à s’endormir alors il a fini avec l’obligation, et la personne dont le sommeil ne vient pas doit raconter la sortie toute la nuit. Pourquoi cette mesure doit-elle être considérée selon la personne et non selon un nombre d’heures précis. Pourquoi avoir pris cette mesure qui n’est utilisée dans aucune autre Halakha ?
On apprend d’ici un fondement important, nos Sages nous apprennent à étudier en position assise, on voit cela avec Ya’acov Avinou qui envoie Yéhouda pour construire une maison d’études en Egypte, et de là sortira la lumière. Nos Sages ont été méticuleux qu’avant d’aller dans un autre endroit, il faut qu’il y ait une maison d’étude. Nos Patriarches ont toujours eu des maisons d’études. Un peuple d’Israël sans Torah ne peut pas tenir, la Torah est une partie intégrante du Peuple d’Israël. La personne ne peut pas aller dans une ville où il n’y a pas de Torah, de la même manière qu’une personne vérifie si dans la ville qu’elle veut habiter s’il y a des docteurs, elle doit vérifier s’il y a des cours de Torah, un endroit où prier, un endroit où conserver son judaïsme, c’est un principe fondamental du Peuple d’Israël.
Où cela a-t-il pris fin ? En Egypte. Quand Ya’acov Avinou est décédé ainsi que les tribus également (les enfants de Ya’akov Avinou), alors les problèmes ont commencé, l’esclavage aussi, jusqu’à que Moshé intervienne. Lui a été élevé dans la maison de Pharaon et il a entamé une discussion avec Pharaon, « une personne qui a un esclave, veut-il qu’il vive ou bien qu’il meure ?« , Pharaon répondit « qu’il vive« . Moshé rétorqua « il faut que les Bnéi aient un jour de repos afin qu’ils aient des forces« . Pharaon leur a donné un jour de repos qui était le Shabbat, grâce à cela les Bnéi Israël ont sorti les parchemins qu’ils avaient et ont étudié la Torah le Shabbat.
Dès qu’ils ont commencé à étudier la Torah, les Bnéi Israël ont eu foi en Hachem et se sont renforcés, c’était le début de la délivrance, grâce au Shabbat que Moshé a obtenu de Pharaon. Ainsi les Bnéi Israël sont revenus aux sources, pour étudier la torah le Shabbat.
La Torah est notre oxygène, notre source de vie, notre essence de vie, si on arrête d’étudier alors la vie s’arrêtera et nous n’aurons plus de forces d’être un Peuple et d’être le maillon d’une chaîne qui existe depuis des générations. Chaque génération est un maillon d’une chaîne et il ne faut pas briser cette chaîne.
C’est pourquoi il faut se détacher de la période que nous vivons, si la personne vit avec la tristesse, le désespoir que les autres n’ont que du bien, que la personne ne fait que se plaindre alors la personne ne fera que chuter, mais si la personne prend conscience que tout cela est pour son bien, pour le bien de son âme, alors la personne ne pourra que monter, grandir, et s’approcher d’Hachem, elle pourra se purifier afin de monter à un niveau supérieur de spiritualité.
Ce que nous vivons c’est le mieux pour nous
Nous sommes tous venus dans ce monde pour réparer quelque chose, mais quelque chose de différent, chez certain la réparation est d’être malade, un autre en bonne santé, un autre en tant que pauvre, d’autres en personnes riches, mais il faut avoir conscience ce que la personne vit c’est le mieux pour elle, quand on comprend cela et qu’on se détache de la terre, du matériel alors on comprend Pessah’, quand on commence avec la pauvreté (matsa) puis l’amer (maror) et qu’on se rappelle que tout cela est pour le bien alors on peut faire des louanges à Hachem (Hallel).
Qu’Hachem nous donne la bénédiction, la joie, la force de nous purifier.
Chaque jour du mois de Nissan correspond aux premiers mois de l’année, donc on est train de construite toute l’année, la personne traverse des épreuves difficiles, des souffrances mais ces souffrances sont pour son bien, mais pour cela il faut se détacher du matériel.
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