Lien entre le Ma’hatsit Hashékel et Hamane
(Sms Torah)
« Véyatséah h’inam ène kassef », la Torah demande de libérer l’esclave juive sans qu’elle ne paye sa libération (Chémot ch. 21 v. 11).
Le H’ida (c’est sa Hiloula ce soir) dit: les lettres terminant les 3 premiers mots forment le mot « Hamane« .
Pour convaincre le roi Ah’achvéroch de nous détruire, Hamane vient avec une somme de 10.000 kikar d’argent.
Dit le Midrach: Hachem a anticipé sa tentative. Hachem a demandé aux Bné Israël de prélever le Mah’atsit haChékel, servant à acheter tous les korbanot (sacrifices) du Beth haMikdach. Cette somme correspond à la valeur qu’Hamane présente au roi, et Hachem a annulé sa tentative (d’où la lecture de Parachat Chékalim avant Pourim). Cet argent, qu’il compte offrir au roi, est destiné à acheter le droit de vie des hébreux: Hamane cherchait à nous acquérir sous sa propriété.
Mais « hakessef natoune lakh », le roi lui a dit de garder son argent et lui a accordé le droit d’agir comme bon lui semble à notre égard. En clair, Hamane nous a acquis gratuitement, nous sommes devenus ses biens, ses « esclaves », sans qu’il n’ait à payer pour ça ! D’où l’allusion à Hamane dans les mots qui traitent de la gratuité de la libération de l’esclave.
(Tiré de Yam chel Torah, Michpatim-Chékalim 5777)