•Ben Ish Hai Quotidien• 29 mars 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
הָא לַחְמָא עַנְיָא דִּי אֲכָלוּ אַבְהָתָנָא בְּאַרְעָא דְמִצְרָיִם. כָּל דִּכְפִין יֵיתֵי וְיֵיכוֹל. כָּל דִּצְרִיךְ יֵיתֵי וְיִפְסַח. הָשַׁתָּא הָכָא, לְשָׁנָה הַבָּאָה בְּאַרְעָא דְיִשְׂרָאֵל. הָשַׁתָּא עַבְדֵּי, לְשָׁנָה הַבָּאָה בְּנֵי חוֹרִין:
Voici le pain de misère qu’ont mangé nos pères en terre d’Égypte. Quiconque a faim, qu’il vienne manger, quiconque est dans le besoin, qu’il vienne faire Pessa’h (les quatre verres de vin). Cette année, ici, l’an prochain en terre d’Israel. Cette année, esclaves, l’an prochain des hommes libres.
Une autre explication sur la juxtaposition des deux parties de ce premier morceau de la Hagada:
Il est connu que les Béné Israel devaient rester 400 ans en esclavage en Egypte, mais Hashem a pris une partie de ces souffrances et l’a diluée au cœur des exils suivants. C’est la kavana du Ya’hats, quand on coupe la matsa en deux, pour montrer qu’une partie de l’exil a été réparé en Egypte, mais une deuxième partie est encore entre nos mains et nous la réparons ici et maintenant au cœur de ce dernier exil. Voila pourquoi nous disons « Voici le pain de misère », celui là exactement, le morceaux de matsa que j’ai dans la main est le pain de misère de l’Egypte, car un peu de cet Egypte est présent avec nous, puisque nous continuons à réparer la partie qu’Hashem à repoussé.
La suite vient nous enseigner comment abréger cet exil et finir la réparation, grâce au ‘Hessed, car c’est en s’inquiétant les uns des autres et en s’occupant des manques de nos pauvres que nous finirons la réparation de cet exil qui contient en lui encore une partie de celui d’Egypte. Et donc en invitant les indigents à venir faire le Séder chez nous, avec cette matsa « directement importée » d’Egypte, nous mériterons la fin de tous les exils et le retour en terre sainte, libres.
(על פ אורח חיים)
– La vente du ‘Hamets qu’on a l’habitude de faire pour Pessa’h est complexe et il ne faut en aucun cas la faire sans consulter une autorité Rabbinique compétente. Normalement le ‘Hamets doit être récupéré par le Goy et emporté chez lui, pour se passer de cette étape il faut remplir certaines conditions qu’il faut bien lire dans le contrat de vente et s’y plier.
– Après avoir finit de manger son dernier repas ‘Hamets le 14 Nissan, veille de Pessa’h, on ira brûler soi-même le ‘Hamets restant, car c’est toujours mieux de faire les mitsvot soi-même et non par un envoyé. Et on ne le jettera pas dans les rue pour ne pas faire honte à la nourriture. Il y a une mitsva de le brûler avec les Aravot du Loulav. Ensuite il faudra procéder à une deuxième annulation du ‘Hamets (Bitoul) en incluant cette fois-ci le ‘Hamets qu’on a vu avec celui qu’on a pas vu. Il faudra attendre que le ‘Hamets soit brûlé pour l’annuler, car si on l’annule avant, on aura pas fait la mitsva de le brûler. Si on a emprunté du ‘Hamets, il faudra veiller à le rendre avant Pessa’h. Si on ne l’a pas fait on le fera après Pessa’h, et même si le prêteur l’aurait brûlé, si on ne le rend pas après, il y a du vol la dedans.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ צו – הלכות ט-י)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette et Alice Aïcha bat Ra’hma, ת.נ.צ.ב.ה.