•Ben Ish Hai Quotidien• 28 mars 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
הָא לַחְמָא עַנְיָא דִּי אֲכָלוּ אַבְהָתָנָא בְּאַרְעָא דְמִצְרָיִם. כָּל דִּכְפִין יֵיתֵי וְיֵיכוֹל. כָּל דִּצְרִיךְ יֵיתֵי וְיִפְסַח. הָשַׁתָּא הָכָא, לְשָׁנָה הַבָּאָה בְּאַרְעָא דְיִשְׂרָאֵל. הָשַׁתָּא עַבְדֵּי, לְשָׁנָה הַבָּאָה בְּנֵי חוֹרִין:
Voici le pain de misère qu’ont mangé nos pères en terre d’Égypte. Quiconque a faim, qu’il vienne manger, quiconque est dans le besoin, qu’il vienne faire Pessa’h (les quatre verres de vin). Cette année, ici, l’an prochain en terre d’israel. Cette année, esclaves, l’an prochain des hommes libres.
Il faut comprendre dans ce tout premier passage de la Hagada le rapport entre la première partie et la fin. Au début on invite les nécessiteux à prendre part à notre Séder, ensuite on espère devenir libre et rentrer en Israel de notre dernier Galout. Une des explications est qu’on veut signifier à l’invité pauvre, qu’il n’a aucunement à avoir honte de cette bonté qu’on a envers lui, car au contraire c’est nous qui lui sommes redevables, car en invitant l’indigent à manger avec nous, on mérite alors de monter en Israel, et en l’invitant à boire les quatre coupes de vin, alors on méritera de devenir des hommes libres, affranchis du Galout. On ouvre donc le Séder par ces paroles de reconnaissance ,de consolation et d’espoir.
(על פ אורח חיים)
– Puisque la raison pour laquelle on sent des aromates pendant la Havdala est pour apaiser l’âme de la perte de l’âme supplémentaire, ce n’est pas une obligation comme le verre de vin. Donc si on en a pas, on n’a pas l’obligation d’en rechercher comme pour le vin. Ceci dit, il est bon de toujours faire cette mitsva.
– Si on n’a pas de myrte, on pourra sentir toute sorte d’aromate, mais on fera bien attention de faire la béracha adéquate: si c’est un arbre « atsé bessamim », si c’est une herbe « isbé bessamim » et dans le doute on fera « miné bessamim »
(על פי מקבציאל – פר’ ויצא – שנה ב’ – הלכות כא-כב)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette et Alice Aïcha bat Ra’hma, ת.נ.צ.ב.ה.