•Ben Ish Hai Quotidien• 21 mars 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
…זֹאת תּוֹרַת הָעֹלָה: הִוא הָעֹלָה עַל מוֹקְדָה עַל-הַמִּזְבֵּחַ כָּל-הַלַּיְלָה
Ceci est la règle de l’holocauste. C’est le sacrifice qui se consume sur le brasier de l’autel, toute la nuit…
Dans ce passouk on peut encore voir une précision, en allusion, sur l’Avodat Hashem – Le service Divin.
Il existe dans le monde des gens qui peuvent s’associer et travailler de concert, par exemple des agriculteurs qui se mettent en coopérative ou bien des commerçants qui montent des centres commerciaux et des marchés. Mais il y a des gens qui ne peuvent pas communier et aller en même temps dans le même sens, le maraîcher qui a besoin de pluie en été n’a pas les mêmes intérêts que le céréalier à qui la sécheresse fait monter le prix de ses réserves, ou l’apothicaire qui vend des remèdes aux malades tandis que le restaurateur préfère voir les gens bien portant pour avoir envie de sortir et de passer du bon temps.
Tel est le conflit d’intérêts entre le corps et l’âme, ils ne sont pas du même bord ni de la même provenance, l’âme vient des hautes sphères et aspire à monter en permanence vers le spirituel, tandis que le corps qui vient de la terre, lui, cherche à s’épaissir et s’alourdir pour tendre vers le matériel.
C’est le message en filigrane de ce passouk, « Voici la Torah du ‘Olah, c’est elle qui monte… » seulement l’âme peut monter et s’élever pour s’identifier à son créateur, beaucoup de gens croient qu’il est possible d’être un tsadik ou un saint sans sacrifier son confort et ses plaisirs. Mais l’homme est fabriqué à partir de deux éléments inverses et contraires, il doit, il est vrai, composer avec les deux, mais il doit choisir son cap, le haut ou le bas et entraîner avec son âme le corps vers le haut, et non l’inverse.
(על פי בן איש חי דרשות – פר’ צו)
– En préparation du 14 Nissan où on va chercher le ‘Hamets, on doit nettoyer les chambres, les pièces et les cours de la maison. Les femmes devront également bien chercher dans les poches des vêtements, au cas où on y aurait oublié du ‘Hamets, même dans le doute. Et le 14, dès la tombée de la nuit, on cherchera le ‘Hamets à la lueur d’une bougie. On fera Nétilat Yadaym (sans bracha) avant de commencer la recherche.
– On devra utiliser une unique bougie de cire, et pas plusieurs mèches tressées ou collées ensembles, car ce serait une torche, et on cherche pas le ‘Hamets avec une torche. Les lumières avec lesquelles on ne peut pas faire la Bédika sont ceux a base de graisse, d’huile ou les torches.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ צו – הלכות א-ב)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette et Alice Aïcha bat Ra’hma, ת.נ.צ.ב.ה.