•Ben Ish Hai Quotidien• 18 mars 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
וְאֵת אֲשֶׁר חָטָא מִן-הַקֹּדֶשׁ יְשַׁלֵּם, וְאֶת-חֲמִישִׁתוֹ יוֹסֵף עָלָיו
Quant au tort qu’il a fait au sanctuaire, il le paiera, et ajoutera un cinquième en sus
Dans ce passouk qui nous explique de prime abord comment réparer la profanation de quelque chose de consacré, on voit également un tout autre sujet. Il en est de la nature des Rosh ‘Hodesh (le premier du mois lunaire – néoménie), ils auraient du revêtir la même importance que les Shalosh Régalim (les trois fêtes – Pessa’h, Shavouot et Souccot) et être des vrais Yom Tov comme eux. Mais comme les Béné Israel ont fauté, ces Rosh ‘Hodesh sont descendu de niveau. C’est aussi la raison pour laquelle on ne dit que le Hallel court ces jours là.
On sait aussi que les Shalosh Régalim ont leur racine dans le premier Hé du nom Havaya, qui correspond à la Bina et à la Kédousha, d’où leur appellation « Mikraé Kodesh – convocations saintes », tandis que les Rosh ‘Hodesh ont leur racine dans le dernier Hé du nom Havaya, qui correspond à la Malchout. Si on divise le nom en deux entités, qui contiennent chacune cinq « partsoufim » les Hé correspondent donc au cinquième niveau de chaque entité. Il en ressort donc que les Rosh ‘Hodesh étant le deuxième Hé du nom Havaya sont le cinquième niveau du Vav du même nom.
C’est le rémez (l’allusion) de ce passouk:
- Quant à la faute qu’il à fait au Kodesh – c’est la faute qui a causé aux Rosh ‘Hodesh de descendre du Kodesh qui est le premier Hé, pour aller au deuxième,
- Il le paiera – en le réparant grâce aux Torah et Mitsvot
- et lui ajoutera un cinquième – il rajoutera au Kodesh, en le réparant, un cinquième, qui est le dernier Hé ou réside le Rosh ‘Hodesh. Et ne lis pas « ‘Hamishito – son cinquième », mais « ‘Hamishit vav – le cinquième du Vav » qui est le dernier Hé.
Et alors, Rosh ‘Hodesh deviendra un vrai Yom Tov comme les Shalosh Régalim, Bimhéra Béyaménou, Amen.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה ב’ – פר’ ויקרא – הקדמה)
– Si on a besoin de renter dans les synagogues et lieux d’étude pour une raison profane, comme appeler quelqu’un qui est à l’intérieur, on devra entrer, lire un passouk et ensuite appeler la personne. Si on ne sait pas dire de passouk, on pourra rester un instant, assis ou debout, car c’est aussi une mitsva, et ensuite appeler la personne.
– On ne dort pas dans une synagogue, même un sommeil passager. Du fait, si on voit quelqu’un dormir on devra le réveiller, surtout si c’est pendant la téfila ou la drasha. Pour les besoins de la synagogue on pourra y dormir (NB: comme pour la surveiller)
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ ויקרא – הלכות ז-ח)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette et Alice Aïcha bat Ra’hma, ת.נ.צ.ב.ה.