•Ben Ish Hai Quotidien• 17 mars 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
מִן-הַבְּהֵמָה, מִן-הַבָּקָר וּמִן-הַצֹּאן, תַּקְרִיבוּ, אֶת-קָרְבַּנְכֶם
c’est parmi le bétail, bovin ou ovin que vous pourrez choisir votre offrande.
(suite de la veille)
Après avoir expliqué qu’on doit offrir à Hashem de soi-même, la suite du passouk vient nous donner trois éléments en exemple, le bétail, les bovins (bœufs vaches taureaux) et les ovins (moutons, chèvres etc.), desquels on va apprendre trois niveaux de ce qu’Hashem attend de nous que nous lui consacrions.
Du bétail – Béhéma en hébreu on apprend que la base de l’âme de l’homme est ce niveau le plus bas qu’on appelle l’âme animale. C’est ce qui nous pousse à manger, boire, dormir, bref les besoins de base du corps humain.
Des bovins – Bakar en hébreu, c’est la même racine que Bikour, dans le sens d’analyse ou de critique. Là on apprend ce niveau des besoins matériels qui est celui des affaires, car là l’homme, pour arriver à ses fins, utilise son esprit, analyse et prend des décisions.
Des Ovins – Tson en hébreu, on apprend le dur labeur, de travailler sans relâche, de persévérer jusqu’à avoir atteint le but de satisfaire à ses besoins et à ceux de sa famille. Comme il est dit dans le passouk (Dévarim 28:4) « ‘Ashtérot Tsonécha » sur lequel la Guémara ‘Houlin (84b) explique pourquoi on utilise le mot ‘Ashtérot pour les ovins car c’est de la racine de ‘Ashirout – la richesse, car les ovins enrichissent leur propriétaires.
C’est le sens de notre passouk, ce qu’Hashem attend que nous apportions en offrande c’est ces trois sortes de peine et de labeur que nous somme prêts à endurer pour notre bien-être matériel et notre confort, que nous sachions faire les mêmes effort dans la recherche du spirituel et de la perfection dans l’accomplissement de la Torah et des Mitsvot.
(על פי עוד יוסף חי דרשות – פר’ ויקרא)
– Les Talmidei ‘Hachamim et leur élèves (dans le sens de ceux qui étudient toute la journée) peuvent boire et manger dans les synagogues quand il n’y a pas le choix, mais dans les lieux d’étude, ils le peuvent sans problème, ainsi qu’y dormir, mais le reste reste interdit.
– Les gens en bonnes santé qui utilisent un canne pour marcher dans les rues boueuses ne peuvent pas la rentrer dans les synagogues, mais doivent les laisser à l’entrée. Les vieux et les malades qui en ont besoin pour marcher n’ont pas besoin d’être ma’hmir (choisir la voie de la rigueur) et peuvent l’utiliser jusqu’à leur place. Quand en hiver on a les pieds boueux, on devra les nettoyer dehors et ne pas rentrer pleins de boue.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ ויקרא – הלכות ה-ו)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette et Alice Aïcha bat Ra’hma, ת.נ.צ.ב.ה.