•Ben Ish Hai Quotidien• 9 mars 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
Ce Dvar Torah est dédié à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Maya za’l
וַיְצַו מֹשֶׁה, וַיַּעֲבִירוּ קוֹל בַּמַּחֲנֶה לֵאמֹר, אִישׁ וְאִשָּׁה אַל-יַעֲשׂוּ-עוֹד מְלָאכָה, לִתְרוּמַת הַקֹּדֶשׁ; וַיִּכָּלֵא הָעָם, מֵהָבִיא
Sur l’ordre de Moïse, on fit circuler dans le camp cette proclamation: « Que ni homme ni femme ne préparent plus de matériaux pour la contribution des choses saintes! » Et le peuple s’abstint de faire des offrandes.
(suite de la veille)
On sait que Ya’akov s’appelle « Kol – la voix », comme il est écrit « La voix, c’est la voix de Ya’akov », et « kol » c’est aussi le nom du Vav du nom Havaya. Notre travail est d’adoucir les rigueurs des kag – 103 mondes du coté gauche de ‘Essav qui sont représentés par Min’ha, pour que Ya’akov – kol puisse les hériter eux aussi et qu’Essav perde son emprise dessus.
C’est le secret du passouk: « Moshé ordonna et on proclama… » littéralement on fit passer kol – la voix qui représente Ya’akov, « …dans le camp » le camp se dit M’ahané, les mêmes lettres que Min’ha. C’est-à-dire que Moshé veut faire passer ces 103 mondes (Ma’hané – Min’ha – kag) dans le giron de Ya’akov (Kol) et grâce à ça on obtient « Lémor » littéralement « pour dire » mais coupe le mot en deux et lis le « Lo Mar – sans d’amertume ». Car l’amertume vient des rigueurs et de l’emprise d’Essav et côté gauche, mais en les adoucissant et en les faisant passer à Ya’akov (Note: qui représente l’équilibre entre la droite et la gauche, la bonté et les rigueurs, mais avec une préférence à droite et à la bonté) on élimine cette amertume du monde.
– La Téfila de Min’ha a été instaurée par rapport au sacrifice de la fin d’après midi, qu’on avait l’habitude d’apporter à partir de neuf heures solaires et demi. On doit donc a priori faire cette prière à partir de ce moment qu’on appelle Min’ha Kétana. Mais en cas de force majeure, si on veut voyager ou comme le Shabbat pour aller écouter la drasha à la synagogue et avoir le temps de faire Sé’ouda Shlishite comme il faut, on pourra aussi prier à partir de Min’ha Guédola,c’est à dire six heures solaires et demi. Car la veille de Pessa’h on fait le sacrifice à cette heure là. Et toute l’année si on a fait ce sacrifice ou cette prière en début d’après-midi on est quitte.
– On calculera ces heures solaires en fonction de la longueur de chaque jour. On prendra l’heure du lever du jour (et pas du soleil, qui est plus tard) et l’heure de la sortie des étoiles (et pas du coucher du soleil qui est plus tôt) et les divisera en douze heures solaires égales.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ ויקהל – הקדמה והלכות ג-ד)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Daniella Fortunée bat Ra’hel et Alice Aïcha bat Ra’hma, ת.נ.צ.ב.ה.