•Ben Ish Hai Quotidien• 5 mars 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
וַיֹּאמֶר חַרְבוֹנָה אֶחָד מִן-הַסָּרִיסִים לִפְנֵי הַמֶּלֶךְ, גַּם הִנֵּה-הָעֵץ אֲשֶׁר-עָשָׂה הָמָן לְמָרְדֳּכַי אֲשֶׁר דִּבֶּר-טוֹב עַל-הַמֶּלֶךְ עֹמֵד בְּבֵית הָמָן–גָּבֹהַּ, חֲמִשִּׁים אַמָּה; וַיֹּאמֶר הַמֶּלֶךְ, תְּלֻהוּ עָלָיו
Alors ‘Harbona, un des eunuques, dit devant le roi: « Ne voilà-t-il pas que la potence, préparée par Haman pour Mordechai, qui a parlé pour le salut du roi, se dresse dans la maison d’Haman, haute de cinquante coudées! Qu’on l’y pende! » s’écria le roi.
Dans le « Targoum Shéni » est amené un calcul et l’ordre précis de Haman et de ses fils sur la potence. Il en ressort que Haman était encore sur la potence quand on a pendu ses fils. Or Haman a été pendu le 16 Nissan et ses fils le 14 Adar suivant soit 11 mois plus tard. Pourquoi le corps de Haman est resté si longtemps exposé à la potence?
La raison est que les premières lettres avec le décret d’extermination sont sorties avec le tampon royal et authentifiées, elles ont été diffusée dans tout le royaume. Quand les deuxièmes lettres sont parties, avec le contre-ordre, les gens se sont permis de douter que le tampon royal et l’authentification était une imposture de Mordechai Hatsadik et ne reflétaient pas la volonté du roi A’hashvérosh. Il fut donc décidé de laisser Haman pendu jusqu’au 13 Adar, jour de l’extermination prévue pour que tout le monde sache que les premières lettres étaient nulles et non avenues.
Et enfin le 14 Adar ses fils l’ont rejoint et la victoire fut totale.
(על פי תורה לישמה – שכא)
– Il est interdit de dire les 13 Midot la nuit, donc les gens qui prient Min’ha proche de la tombée de la nuit et qui arrivés aux Ta’hanounim ont dépassé le coucher du soleil ne diront que le Vidouy, sans les 13 Midot.
– Un particulier ne peut dire seul sans minyan les 13 Midot. Ceux qui sont juste après le Vidouy, on pourra les dire avec les Ta’amim (la mélodie de la lecture de la Torah) et ceux du reste des Ta’hanounim, on pourra les dire en araméen.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ כי תישא – הלכות ח-ט)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Daniella Fortunée bat Ra’hel et Alice Aïcha bat Ra’hma, ת.נ.צ.ב.ה.