La révélation du Sinaï base de la foi en Moché et en sa prophétie

La révélation du Sinaï base de la foi en Moché et en sa prophétie. Réouven Carceles

Foi en Moché

Dans la Paracha de la semaine, Ytro, on peut voir que les bné Israël n’ont pas eu foi en Moché en raison des prodiges qu’il a accomplis, car pour eux, ils ne sont pas probants et peuvent relever de la sorcellerie, il a opéré uniquement par nécessité.

Il est vrai qu’il divisa les eaux de la mer pour noyer les Égyptiens, fit pleuvoir la manne pour nourrir le peuple dans le désert, il fendit pour eux le rocher afin d’étancher leur soif, mais cela ne prouve rien.

Il y a lieu de se poser la question, grâce à quoi ont-ils eu foi en lui et en ses prodiges ? Il est possible d’expliquer, d’après les paroles du Rambam (hilkhot yessodé hatora Ch. 8), que cette Emouna (foi) est apparue grâce à la révélation sur le mont Sinaï, parce que nous avons vu le feu de nos propres yeux et entendu les voix par nous-mêmes. Et d’où savons-nous que notre foi en Moché et en sa prophétie s’est forgée grâce à la révélation ? Nous le savons du verset : « voici Moi-même je t’apparaîtrai au plus épais du nuage afin que le peuple entende que c’est moi qui te parle et qu’en toi aussi ils aient foi pour toujours » (Chémot Ch. 19 v. 9). La torah ici, nous laisse entendre qu’avant cela, la foi des bné Israël en Moché n’était pas durable, mais était remise en question. Le Rambam nous dévoile donc que la révélation a dissipé tous les doutes que le peuple nourrissait encore à l’égard de Moché,

Mais si la révélation est bien le fondement de la foi, alors, comment celle-ci peut-elle s’enraciner dans le cœur de toutes les générations à venir qui elles, n’ont pas assisté à cet événement capital ? Il est rapporté dans les livres saints, que même si nous n’étions pas présents physiquement, notre âme, et toutes les néchamots (âmes) à venir, se trouvaient à ce moment-là au pied du mont Sinaï. La Guemara (Yébamot 49a), nous rapporte, que nous avons reçu la foi en héritage, comme d’autres valeurs spirituelles telles que la bonté, la générosité et la retenue, mais nous devons l’enraciner en nous, la cultiver et la renforcer par nos propres efforts.

Ce n’est pas par hasard que notre Paracha, contenant le récit de la révélation et des dix commandements, porte le nom de Yitro. Le Hidouchei Harim, nous dit au nom de Rachi, que Yitro s’appelait Yéter (superflu), Yitro se considérait comme un reste, un résidu et c’est par sa recherche personnelle, son honnêteté intellectuelle et son humilité qu’il a adhéré à la foi juive. Encore une fois, la torah, est là, porteuse de messages pour tout un chacun.

Pour la réfoua chelema du fils d’un ami Ethan Moché Haim ben Hanna et tous les malades d’Israël

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Fin de l’article « La révélation du Sinaï base de la foi en Moché et en sa prophétie » mis en ligne le 21 janvier 2019 et mis à jour le 13 février 2020

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