Séfer Hamitsvot Haqatsar 77. Mitsvot négatives

77 : Ne pas répéter à quelqu’un ce que l’autre à dit sur lui

78 : Ne pas détester en son cœur un juif casher du klal israel

Lachone Hara  Séfer Hamitsvot Haqatsar. 

Ce cours est dédié pour le zivoug Yaffé de Léa bat Dinah Routh

Le résumé ne dispense pas d’écouter le cours audio qui est plus complet.

Résumé du cours audio:

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Lachone Hara = Médisance

Rékhilout = Colportage

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Mitsva négative 77. Ne pas répéter à quelqu’un ce que l’autre à dit sur lui

Mitsva lo taasé chélo léhaguid lah’avéro dévarim kchénégedo dibèr ‘Alav , Littéralement Mitsva négative de ne pas raconter à quelqu’un les paroles que l’autre à dites sur lui.

Comme il est écrit (Lévitique Ch.. 29 v. 16) Tu n’iras pas colporter dans ton peuple.

Même s’il dit la vérité, il n’aura pas à rapporter en disant « untel a dit cela sur toi » ou « untel à fait ou veut faire cela contre toi ». Cela s’appelle de la Rékhilout, du colportage. Il s’agit d’une faute très grave. Il y a une faute plus grave qui est le Lachone Hara, qui inclut le colportage, mais est au sens plus large large c’est celui qui rapporte les défauts d’une personne, même si c’est vrai.

Plus grave encore, le mensonge, qu’on appelle Motsi Chem Ra’ : il fait alors une fausse réputation à la personne.

Exemples de Lachone Hara : évoquer les mauvais comportements, ces ancêtres agissaient ainsi, etc.

Nos h’akhamim disent qu’il y a trois péchés pour lesquels l’homme paie en ce monde et l’empêchent d’avoir part au monde futur (sauf s’il fait Téchouva) :

• La Avoda Zara (le culte des idoles)
• Guilouy Harayot (les relations interdites)
• Chfikhout damim (meurtre)

Le Lachone Hara régulier d’une personne équivaut à tout cela !

Toute information qui, si elle se diffusait, pourrait entraîner un dommage à notre prochain dans son corps, son argent ou même lui faire de la peine ou lui faire peur constitue du Lachone Hara.

A plus forte raison la délation qui entraîne de lui prendre de l’argent, c’est ce que l’on appelle un Nossèr, un délateur.

Il y a également ce que l’on appelle Avak Lachone Hara, littéralement la poussière de Lachone Hara, qui constitue un interdit Midérabanane (d’ordre Rabbinique et non de la Torah comme le Lachone ara au sens strict). Cela définit toute parole pouvant entraîner que les gens vont parler en mal en laissant entendre des choses négatives.

Exemple de poussière de Lachone Hara

• Dire de quelqu’un « qui eut cru qu’aujourd’hui il soit comme cela.. » ou bien « je ne veux pas raconter ce qui s’est passé avant.. » Ce sont des paroles avec un sous-entendu négatif.
• Dire des louanges de quelqu’un devant quelqu’un d’autre qui le déteste, cela s’appelle de la poussière de Lachon Hara, car cela va déclencher une parole négative de celui qui le déteste.
• Faire trop de louanges de quelqu’un, qui peut amener à parler du petit défaut qu’il a..
• Parler de manière légère sans haine apparente.
• Dire du Lachone Hara en faisant mine de ne pas savoir de qui on parle.

RAPPEL :

Il est essentiel d’étudier les lois du langage pendant quelques années consécutives afin de bien s’en imprégner. Cela permet mécaniquement de moins en faire et également de faire Téchouva sur celui qu’on aurait fait incidemment.

Comment faire téchouva sur la faute du Lachone Hara ?

 Deux cas sont à distinguer :

1/ Si cela a occasionné un dommage : on doit aller dire à de cette personne qu’on a parlé en mal sur elle et lui demander pardon. Une fois obtenu son pardon, on fera Téchouva auprès d’Hachem d’avoir transgressé cette loi de la Torah. (Avouer la faute oralement avec Hachem, la regretter sincèrement et s’engager à ne plus la commettre)

2/ Si cela n’a pas occasionné de dommage : on doit simplement faire la Téchouva vis-à-vis d’Hachem (Cf paragraphe précédent).

Mitsva négative 78. Ne pas détester en son cœur un juif casher du klal israel

Mitsva lo taasé chélo lisno balèv adam casher méisrael, Littéralement Mitsva négative de ne pas haïr dans son cœur un juif casher.

Comme il est écrit (Lévitique Ch. 19 v. 17) : Ne hais point ton frère en ton cœur: 

Ainsi, si un homme s’est mal comporté à notre encontre, il est très important de ne pas garder la chose en son cœur et se taire mais c’est une Mitsva de lui faire savoir qu’il nous a fait de la peine et de lui demander pourquoi il a agi comme cela. Le fait d’en parler va permettre à l’autre de se justifier et cela va chasser la haine de notre cœur.

Par contre, si on voit de quelqu’un a commis une faute et qu’on l’a prévenu et qu’il a quand même recommencé, là c’est une Mitsva de le détester puisqu’il ne se comporte pas comme un frère.

Le fait qu’on l’a prévenu et qu’il persévère dans la faute prouve qu’il ne rentre pas dans le cadre de cette Mitsva.

Cet interdit s’applique en tout lieu et toute époque pour les hommes et les femmes.

Cours audio donné par le Rav Perets Bouhnik

Le cours dure 6 minutes environ.

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