La Manne; le Chabbath et la lumière….un Gout d’éternité ! Zéra Chimchon Paracha Ekev. Michel Baruch
Zéra Chimchon Paracha Ekev
Traduit et adapté par Michel Baruch. Tous droits réservés à Michel Baruch (Beth Hamidrach de Sarcelles)
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‘Hidouchim de l’illustre Maitre Rabénou Chimchon Haïm Nahmani ZTA Ztl.
RAYON-DE-VIE!
Divré Torah présentés et proposés par le tout petit : Michel Baruch.
Zéra Chimchon Paracha Ekev Darouch 3
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N’hésitez pas à lire une courte biographie du tsadik Rabbi Chimchon Haïm Nahmani zl
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Que le mérite du Rav vous accompagne et que vous puissiez voir de visu que les justes sont bien plus grands après avoir quitté ce monde que de leur vivant !
Il existe des centaines, sinon plus, de témoignages de ceux qui après avoir commencé une étude assidue de ce livre ont vu s’accomplir les promesses du Rav. Dans un monde où nombreux de nos frères sont dans l’attente d’une délivrance qui ne semble pas venir, ceux qui ne trouvent pas de conjoint, ceux qui n’ont pas d’enfants ceux qui sont souffrants, ceux qui n’ont pas de moyens de subsistance etc…
Etudiez Ce Livre Et Le Salut Vous Tombera Dessus Sans Crier Gare !
Ce livre est un ouvrage d’étude difficile d’accès pour ceux qui n’ont pas l’habitude de l’étude profonde et complexe. Avec l’aide du Seigneur Tout Puissant j’ai essayé de mettre certains passages à la portée du plus grand nombre pour que s’ouvrent à eux les portes de la délivrance !
N’hésitez-pas à donner votre avis sur ce feuillet, nous sommes à votre écoute. Est-il suffisamment clair ? Les Dérouchim sont-ils compréhensibles ? Remarques, critiques et propositions seront les bienvenues. Si vous désirez réagir : [email protected].
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Traduit et adapté par le tout petit : Michel Baruch.
ה’ הטוב יציל את ידיד נפשי מכל הרדיפות. תעא »ו !
יקום א-ל-הים יפוצו אויביו וינוסו משנאיו מפניו !
י »א י »א מו »ם. זכות הרב ז »ל יגל עליו !
Cette étude est dédiée pour la guérison parfaite des personnes suivantes :
Nissan Tsvi bar Déborah. Sarah Ra’hel bat Yéhoudit Esther .Yéhoudit Eugénie Michelle bat Ra’hel .Haya Mouchka Esther Bat Tsipora.Jocelyne Na’omi bat Yvette Esther .Haïm bar Simi, Amram bar Yakut Kouta, Elihaou Bar Fréha, David ben Saada. Tal Zoharit Vivianne bat Na’omi. Chimon bar Joséphine, Jérémie Haïm bar Esther,
זכות הרב המחבר ז »ל יגן עליהם
דברי תורה לע »נ אמי מורתי הכ »מ רוחמה דזי קולט בת נינט ע »ה . מרדכי בר איזה. בנימין יעקב בר זוהרית רות .גבריאל אליהו בר פנינה ז »ל. YVETTE HALLO BAT JULIE. תנצב »ה.
יפקוד ה’ ברחמיו בזרע של קיימה כל חשוכי בנים ובפרט יהונתן מרדכי בר ז’מילה ורעייתו רחל מרים בת אסתר יצ »ו בינימן שמחה בוונם בר רחל .יחב »א ורעיתו אב »ש. שמירה וכל טוב לשרה מימה בת רחל ולכל משפחתה. זיוג טוב לבב »א , לאה בת דינה רות, ידב »א
La Manne; le Chabbath et la lumière….un Gout d’éternité !
Zéra Chimchon Paracha Ekev Darouch 3
וַיְעַנְּךָ וַיַּרְעׅבֶךָ וַיַּאֲכׅלְךָ אֶﬨ־הַמָּן :
Il t’a affligé, Il t’a affamé et Il t’a fait manger le Manne (Deutéronome Ch. 8 V. 3) : Ceci fait référence à l’allumage des Nérot Chabbath. Médrach Abakhir. Voir ‘Ein Yaakov Yoma 74b ‘Iyoun Yaakov.
Ce Médrach est quelque peu étonnant, et exige quelques éclaircissements.
Le Sage dit : Doux est le sommeil du laboureur, qu’il mange peu ou prou ; tandis que la satiété ne laisse pas dormir le riche. Ecclésiaste 5,11.
Ménahem demanda que signifie donc ce verset ; Il t’a affligé, Il t’a affamé et Il t’a fait manger le Manne. Il semble qu’il faille comprendre de ce verset que c’est dans le fait de devoir manger le Manne et rien d’autre qui réside l’affliction et le sentiment d’insuffisance de sorte qu’ils en consomment et n’en soient pas rassasiés. C’est là l’interrogation de Ménahem qui interpelle ses collègues ; Ha-Chem aurait-Il donné à Israël le pain de l’insatisfaction ? On lui présenta deux grosses courges, la 1ere entière, alors que la 2eme n’était qu’une part d’une courge tranchée. Il demanda quel est le prix de celle qui est entière ? Deux pièces alors que l’autre n’en vaut qu’une. Pourquoi cela ? Ne sont-elles pas de même poids ? Celle qui est entière sera à son tour tranchée pour être préparée. On lui répondit ; de même que l’homme est rassasié de ce qu’il mange, il l’est aussi de ce qu’il voit. Médrash Rabba Kohélet 5, 1-10. Le Manne avait la propriété surprenante de donner en bouche la saveur de l’aliment que le consommateur désirait. Cependant elle ne changeait pas d’état avant d’être mise en bouche. Ainsi tout le temps où ils ne consommèrent que le Manne ils avaient un sentiment d’insatisfaction. Il n’y a aucune comparaison entre celui qui voit ce qu’il mange et celui qui ne voit pas, dans un cas il sera rassasié et pas dans l’autre. Yoma 74b.
A présent il semble que notre Médrach de départ prenne tout son sens. Le Chabbath est qualifié de « Jour des délices », il est interdit de jeuner ce jour, et bien plus il faut se délecter et savourer les meilleurs préparations. Les mets les plus raffinés, les plus délicats, les saveurs les plus subtiles lui sont reversées. Pour que le plaisir soit entier il convient que notre table soit illuminée afin que nous puissions voir ce que nous consommons. En effet le dressage de la table et la disposition des mets, sont un appel à la dégustation. Comme si que les préparations savamment composées invitent les convives à les savourées. Le sens de l’allumage des Nérot n’a d’autre raison que celui d’éclairer nos demeures et en particulier la table, cela pour permettre au plaisir d’être total.
(Il est à noter que de nombreux décisionnaires préconisent que les lumières électriques soient rallumées après l’allumage des Nérot de sorte que la bénédiction prenne tout son sens et s’applique à l’essentiel de notre éclairage).
Il est ici souligné que le plaisir de la table quand il est correctement pratiqué s’inscrit dans la transcendance du jour du Chabbath celui de l’élévation vers la dimension d’éternité. Il est un avant-gout de la félicitée du monde de la béatitude, de la contemplation. Pour cela il convient de prendre le temps de savourer et de déguster en se délectant à la table du Chabbath afin que nous soyons transportés. Il faut prendre garde de ne pas transformer les délices de la table en beuveries et gloutonneries, le prophète les a qualifiées d’orgies à la gloire des idoles. Voir Kéli Yakar de R Chémouel Lanayado Zl (16 eme siècle) sur Isaïe 1,14.
Il faut aussi ajouter que la raison pour laquelle Ha-Chem choisit le Manne (pain de l’insatisfaction) pour nourrir Son peuple dans le désert est que ce pain est un aliment spirituel réservé aux êtres suprêmes comme dit le psalmiste(78,25); L’homme s’est nourri du pain des puissants. Cet homme de chair et de sang, cette créature vile a mangé de ce pain raffiné et limpide dont se nourrissent les êtres supérieurs dont le corps translucide est d’une pureté parfaite. Il n’est donc pas possible d’en jouir parfaitement en ce monde tout comme la spiritualité est inaccessible aux créatures composées de matière épaisse et vulgaire. Il en va de même pour tous les bienfaits de ce monde qui ne sont que relatifs et ponctuels. En effet ils proviennent de la source supérieure, là où la clarté est totale et où la lumiére véritable règne en maitre.
Quand ils se rependent en ce monde ils ne peuvent être appréciés dans toute leur plénitude le corps faisant écran. Ce que nous consommons les jours de Chabbath sont des aliments composés de Matières cependant ils sont considérés comme des aliments spirituels dont la Matière a été retirée, il n’en reste que les « énergies » lumineuses qui ne contiennent que les éléments nutritifs. Quand nous consommons plus que ce qui est nécessaire à notre subsistance, ces excès se transforment dans la tombe en vermine comme disent nos maitres dans les Maximes. S’il en est ainsi les repas de Chabbath pour ceux qui savent s’en délecter dans la sainteté ne comportent aucune de ces conséquences négatives ni aucun de ces travers. C’est là la symbolique de l’allumage des Nérot, il s’agit d’une part d’illuminer notre table afin que nous prenions garde d’en jouir avec intention sainte, que ces repas soient essentiellement une nourriture spirituelle. Et d’autre part que ce plaisir et cette délectation soient intense et totales, sans restriction aucune. C’est là véritablement un avant-gout, une mise en bouche ou une dégustation de ce que le monde spirituelle nous réserve.
Le verset dit : Quand tu élèveras les lumières (allumage de la Ménorah). L’honneur du Chabbath ce sont ses lumières! Par ce mérite Je vous dévoile les lumières de Tsion et Moi-Même, par Ma Gloire Je vous illuminerai. Le soleil ne vous éclairera plus… l’Eternel sera pour toi une lumiére éternelle. Tout cela de par les lumières dont vous illuminez vos demeures en l’honneur du Chabbath. M Yalkout Béa’alote’kha 719.
Le sens de ce texte est clair, l’allumage des Nérot domestiques est mentionné par le même terme que celui employé pour l’allumage de la Ménorah (Elever, faire monter les lumières). Allusion parfaite à la clarté de sainteté qui illumine la table, à l’éclat des rayonnements qui scintillent, aux faisceaux qui diffusent l’apparat flamboyant de la Chéhina Elle-Même. Le parallèle entre les lumières de la Ménorah et celles du Chabbath souligne qu’elles sont du même ordre. En effet les six branches convergeaient vers le tronc central qui lui-même dirige sa flamme vers le haut de sorte qu’il puise des sommets, des sources de luminosités, les éclats qu’il redistribue à l’ensemble de l’espace temporel.
Les six branches faisant références à l’espace de la création, aux six jours de la semaine alors que le tronc de la Ménorah est dans le rôle du Chabbath, celle de la dimension éternelle qui investit ce monde. Le Chabbath en étant le centre, le noyau vital de notre espace, celui de l’activité humaine.
Le Manne de par sa qualité et son essence ne peut prendre l’aspect et la texture de la matière organique, il ne peut nourrir les corps. C’est pour cela qu’il va s’habiller dans la matière et prendre une forme, un aspect, une épaisseur qui réduit alors quelque peu ses qualités spécifiques.
C’est là le sens du «pain de l’insatisfaction» pour cette même raison il convient que les Nérot soient allumées lors des repas. Ainsi il se dévoile parfaitement que pour nous les repas de Chabbath ne sont rien d’autre que nourriture spirituelle.
L’éclat des lumières chasse les forces négatives qui veulent s’inviter à notre table, celles de la tentation elles sont renvoyées loin de nous. Notre table ressemble alors à celle du temple qui est illuminée par les lumières de la Ménorah.
Tout ceci participe de l’honneur du Chabbath et sa splendeur, aucune place n’y est laissée vacante la Kédoucha en invertie les moindres recoins ! Nos maitres ont institué que le Kidouch se fasse uniquement là où l’on prend un repas. אין קידוש אלא במקום סעודה. Le Kidouch est la récitation des versets qui mentionnent la spécificité du Chabbath cette déclaration imprime au temps sa sainteté.
זכור את יום השבת לקדשו. זכרהו בדברים Cette Sanctification du temps ne fait qu’introduire celle de la table, comme si elle était l’essentiel. Il est appelé Kidouch et non souvenir (זכירה rappel, citation). De sorte qu’il faut bien prendre garde à la sainteté de la table et à notre tenue pendant les repas si cette sainteté n’est pas de mise alors c’est le Kidouch lui-même qui aura été trahi. (Attention à l’erreur très rependue qui Veut que le Kidouch soit la part offerte à Ha-Chem et que le repas est celle de l’homme et qu’à présent il peut s’adonner à tous les excès !!!) Zéra Chimchon D 3.
Il convient d’ajouter que l’euphorie que procure l’abus de boissons alcoolisées n’est qu’un sentiment utopique et factice qui n’a rien à voir avec la réalité de la sainteté. La vraie sensation de bien-être et de quiétude intérieure, la sérénité et le bonheur de vivre le Chabbath au service du Seigneur Tout Puissant temoingnent de la réelle sainteté.
באלאו »א
Zéra Chimchon Paracha Ekev Darouch 3
Le tout petit: Michel Baruch. Poussière sur l’immense terre du Seigneur Tout Puissant !
אנא עפרא דמן ארעא ע »ה מישל דוד ברוך ס »ט תבֺרך מפי עליון המצפה לישועה י »ר שלא ימושו מפי ומפי כל זרעי וזרע זרעי עד בגצ »בבי.
דברי תורה אלו להצופ »ט בשפע רב למדב »רדק ז »ט בק’ לבב » א וליד »בא ז »ט לדיב »חא ויצחק בר רג’לא מערבי בר מרגלית.
י »ר שיתקיימו בי ובזררעי כל הברכות שהרב מברך בהקדמתו.
ברכה והצלחה בכל מילי לדר »ג’ לכ משפ’ יאב »א וכל אשר לו ימ »בא וכל אשר לו עליה בכל מעלות הת’ יד »בא יפתח ה’ לנו כל השערים להבין להשכיל ללמוד וללמד ולק ‘ יאיר לנו בתה »ק או »א .
עשה עמי אות לטובה !
Les plaisirs de la table sont un concept fondamental du Service divin, la dégustation des mets permet d’en faire jaillir les Orot, étincelles qui sont contenues dans les aliments, de les diriger vers la sainteté. Le cerveau est l’organe qui consomme le plus des énergies il est le lieu où réside la Néchama. La pensée, la concentration, la volonté, le savoir sont indispensables pour Avodat Ha-Kodéch ! (Voir Kavanat Ha-Akhila)
Publié le 30 juillet 2018 – Mis à jour le 16 août 2019
Fin de Zéra Chimchon Paracha Ekev Darouch 3