Séfer Hamitsvot Haqatsar 90.
Mitsva négative 93: Ne pas manger la chair des animaux interdits
Viande lait. Séfer Hamitsvot Haqatsar.
Ce cours est dédié Léilouy Nishmat Mordé’hai ben Rivka (le papa de Rav Bou’hnik qui donne ce cours)
Ce cours est dédié également pour le zivoug Yaffé de Léa bat Dinah Routh
Le résumé ne dispense pas d’écouter le cours audio qui est plus complet.
Résumé du cours audio:
Mitsvat lo taasé chelo léékhol bassar bééma véh’aya hatéméim, Littéralement Mitsva négative de ne pas manger de la chair des animaux interdits.
Deux critères connus définissant les animaux interdits : ils ne ruminent pas et/ou n’ont pas les sabots fendus.
Ainsi, celui qui aura mangé un kazait de ces animaux-là est passible de la peine de Malkout (flagellation).
La chair humaine est interdite à la consommation, ceci est une mitsva positive déduite du verset « voici les animaux que vous pourrez manger… » ; on déduit de là que la chair humaine est, elle, interdite.
Tout ce qui sort des espèces interdites, comme le lait d’une bête interdite, ou les œufs d’un oiseau interdit, sont interdits également d’après la Torah sont interdits également à la consommation.
Deux exceptions : (1) le miel d’abeille. Ceci est dû au fait qu’il s’agit en l’espèce d’une transformation d’une matière permise à la base dans le corps de l’abeille, et non d’une sécrétion de celui-ci. Il s’agit d’une transformation d’une matière permise.
ATTENTION : les miels de sapin et de forêt sont en revanche interdits car résultant en partie de miella, qui est une sécrétion de puceron et autres insectes (cf liste des produits autorisés pour connaitre les miels permis).
(2) Le lait d’une femme est en soi permis une fois sorti du corps de la femme. En revanche, il est interdit à un grand (pas un nourisson) de téter le lait d’une femme.
On déduit cette permission du lait de la femme du choulh’an aroukh indiquant qu’une marmite de viande dans lequel du lait de femme serait tombé serait permis a posteriori. Pour du lait normal, il faudrait en principe 60 fois plus de viande que de lait pour pouvoir essayer d’autoriser la marmite à la consommation (il est nécessaire de consulter un rav en ce cas). Pour le lait de femme, cette condition n’est donc pas nécessaire.
Par ailleurs, un lait de vache normal qui a été fabriqué par des non juifs, sans surveillance de juifs, est interdit. Il faut donc consommer du lait surveillé (Chamour). Il existe certaines permissions rabbiniques dans le cas où on peut considérer la législation du pays comme un gardien pouvant garantir qu’il n’y a pas de mélange du lait de vache avec des laits d’espèces interdites (Il est nécessaire de se renseigner auprès d’un rav).
Le principe étant que le lait des non juifs est interdit de peur qu’ils y ajoutent des produits interdits.
En revanche, le fromage des non juifs n’a pas le problème de mélange de lait, car les laits des espèces interdites ne permettent pas de produire de fromage. Malgré tout, sa consommation sans surveillance rabbinique demeure interdite en raison du risque d’ajouts d’aliments interdits (ex : caillette pour durcir le lait).
Certains avis rabbiniques permettent le beurre mais là aussi il est nécessaire de consulter une autorité rabbinique.
Cet interdit s’applique en tout lieu et toute époque pour les hommes et les femmes.
Nous avons terminé la Mitsva négative n°93.
Cours audio donné par le Rav Perets Bouhnik
Le cours dure 5 minutes environ.
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