•Ben Ish Hai Quotidien• 22 février 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
וְעָשִׂיתָ צִּיץ, זָהָב טָהוֹר; וּפִתַּחְתָּ עָלָיו פִּתּוּחֵי חֹתָם, קֹדֶשׁ לַיהוָה
Tu feras une plaque d’or pur, sur laquelle tu graveras, comme sur un sceau: « Consacré à Hashem »
Il y a une allusion dans ce Tsits (la plaque d’or) que portait le Cohen Gadol, à toutes les âmes d’Israel qui étaient dans Adam Harishon avant la faute. Il y avait 1000 âmes principales.
(Pour les amateurs: voir Sha’ar Haguilgoulim Hakdamah 38, 10 partsoufim, Zou’n débriah, Aba véIma et Zou’n déyétsirah et dé’assiah, chacun composé de 10 séfirot claliot, elles-même composées de 10 séfirot pratiot).
Au moment de la faute, se sont détachées 90 âmes d’Adam pour ne pas fauter du tout et sont remontées, 90 c’est la guématria de Tsadik, la première lettre de Tsits. 10 âmes sont restées en Adam, même après la faute, 10 c’est la guématria de Youd, le deuxième lettre de Tsits. Pour finir il reste les 900 âmes qui sont tombées sous l’emprise des forces du mal, 900 c’est la guématria de Tsadik Sofit, la dernière lettre de Tsits. On voit ici comment dans ce Tsits étaient rassemblées toutes les âmes du Clal Israel. Le Cohen Gadol devait le porter sur le front pour nous montrer que l’idée première, la pensée originelle de la création du monde entier était justement pour ces âmes là , celles d’Israel. Et la dernière lettre, le Tsadik Sofit était plus grande que les autres, pour nous enseigner que la Guéoula (la grandeur) dépend de la réparation de ces 900 âmes que nous réparons et faisons remonter grâce à nos mitsvot et nos prières.
– Même si le Shoul’han ‘Arouch (Ora’h ‘Haim 128:13) pense que le ‘Hazan ne doit pas lire le premier mot de la Birkat Cohanim « Yévaréchécha », mais laisser les Cohanim démarrer directement par ce mot, sans annonce préalable. Il existe une drasha du passouk où les mots « Amor Lahem » exigent qu’on annonce chaque mot avant que le Cohen ne le dise. Et d’après la Kabala, il y a aussi une raison de le dire, il est donc mieux de le dire et d’enseigner de le dire. En plus quand les Cohanim commencent directement « Yévaréchécha » après la bracha, ils ne laissent pas le temps d’y répondre Amen.
– Quand il n’y a pas de Cohanim, et que le ‘Hazan dit la Birkat Cohanim précédée de « Eloheinou Vélohei Avoteinou », on ne répond pas Amen à la fin de chaque passouk, mais « Ken Yéhi Ratson ». Certains rajoutent « Bizchout – par le mérite » Avraham au premier passouk, Ytshak au deuxième et Ya’akov, Moshé et Aharon, Yossef et David au troisième.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ תצוה – הקדמה והלכות א-ב)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Daniella Fortunée bat Ra’el et Alice Aïcha bat Rah’ma, ת.נ.צ.ב.ה.