•Ben Ish Hai Quotidien• 19 février 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
וְעָשׂוּ לִי, מִקְדָּשׁ; וְשָׁכַנְתִּי, בְּתוֹכָם.כְּכֹל, אֲשֶׁר אֲנִי מַרְאֶה אוֹתְךָ, אֵת תַּבְנִית הַמִּשְׁכָּן, וְאֵת תַּבְנִית כָּל-כֵּלָיו; וְכֵן, תַּעֲשׂוּ
Et ils me construiront un sanctuaire, pour que je réside au milieu d’eux, semblable en tout à ce que je t’indiquerai, c’est-à-dire au plan du tabernacle et de toutes ses pièces et vous l’exécuterez ainsi.
Le Tabernacle (Mishkan) matériel que Moshé a construit sur terre est comme un plan à toute petite échelle du Mishkan spirituel qui est dans les mondes supérieurs chez Hashem.
C’est l’histoire d’un professeur de dessin, grand spécialiste dans sa branche qui enseigne son art à ses élèves. Un de ses plus anciens élèves après avoir énormément appris vient demander à son professeur de lui faire passer un examen pour devenir professeur à son tour. Et il lui présente un travail digne de passer cet examen, il a dessiné un plan de toute la grande capitale sur un toute petite feuille en usant de toute son expérience, sa dextérité et sa précision. Le professeur l’examine et lui met une claque… « Pourquoi? », demande l’élève. Le professeur lui répond: « ici tu as oublié un point ». L’élève ne comprend pas: « pour un point je dois me faire frapper? », et le professeur de lui expliquer: « Idiot! sur ton petit plan c’est un point, mais dans la vrai ville c’est un grand palais avec ses dépendances, tu l’as rayé de la carte? »
C’est la même chose ici, c’est la raison de la profusion de détails fournis par la Torah à propos du Mishkan. Hashem aurait pu les transmettre aux artisans sans nous les écrire et les répéter dans la Torah, mais ça aurait enlevé de l’importance de chacun des petits détails, qui correspondent en fait à une réalité gigantesque dans les mondes spirituels et le parallèle entre les deux Mishkan doit être parfait. C’est la signification du passouk « semblable en tout à ce que je t’indiquerai… vous l’exécuterez ainsi », Hashem a montré à Moshé le Mishkan d’en haut afin qu’il reproduise à petite échelle mais dans tous ses détails une réplique exacte sur terre.
(על פי בן יש חי דרשות – פר’ תרומה)
– Un particulier qui prie l’Amida seul et quand il arrive à la Kédousha, l’assemblée dit celle du shéma ou de « Ouva létsion », il ne pourra pas la dire avec eux, car les Kédoushot ne se ressemblent pas et n’ont pas la même valeur. De même, s’il prie Sha’harit et l’assemblée Moussaf.
– Il faudra faire attention à ne commencer à dire « Kadosh » ou « Barouch » ou « Ymloch » qu’après que le ‘Hazan ait fini de dire « Véamar ou Véomerim ou Lémor ». Car ce serait comme répondre un « Amen Hatoufa » avant d’entendre la fin de la bracha.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ תרומה – הלכות ז-ח)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Daniella Fortunée bat Ra’el et Alice Aïcha bat Rah’ma, ת.נ.צ.ב.ה.