•Ben Ish Hai Quotidien• 18 février 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
וְעָשׂוּ לִי, מִקְדָּשׁ; וְשָׁכַנְתִּי, בְּתוֹכָם
Et ils me construiront un sanctuaire, pour que je réside au milieu d’eux…
Cette Parasha de Térouma nous parle essentiellement du Tabernacle, que dans ce passouk, Hashem appelle un sanctuaire – Mikdash en hébreu. Dans ce nom de Mikdash est caché toute l’idée de la réparation du monde.
Toute la la création se divise en quatre mondes, l’Atsilout, la Bériah, la Yétsirah et l’Assiah. L’Atsilout est le plus élevé, complètement pur, sans aucun mal. et plus on descend plus le mal est mélangé au bien jusqu’au monde de l’Assiah qui héberge notre monde matériel et où le mal est dominant et seul un peu de bien subsiste. Notre travail est de sublimer ce bien depuis les trois mondes inférieurs et de l’élever jusqu’à l’Atsilout supérieure, à l’aide de l’étude et de l’accomplissement de la Torah dans ses quatre dimensions: le Pshat – le sens littéral, le Rémez – l’allusion, le Drash – la parabole et le Sod – le secret, qu’on appelle de leurs quatre premières lettres le Pardess.
D’un niveau mathématique on attribue à l’Atsilout les milliers, à la Bériah les centaines, à la Yétsirah les dizaines et à l’Assiah les unités. Car la lumière Divine et la source de vie va en s’amenuisant plus on s’éloigne de l’Atsilout.
Il en sort que les quatre niveaux du Pardess en bas dans l’Assiah sont quatre unités, valeur 4 – la lettre Dalet. Par contre dans la Yétsirah, ils seront quatre dizaines, valeur 40 – la lettre Mèm. Dans la Bériah ils seront quatre centaines, valeur 400 – la lettre Tav ou bien les deux lettres Kouf et Shin.
On trouve donc dans l’accomplissement de la Torah, dans l’ensemble de son Pardess et dans les trois mondes inférieurs, le mot « Mikdash – מקדש » qui symbolise l’élévation du matériel jusqu’à l’Atsilout, monde entièrement spirituel.
(על פי בן יש חי דשות – פר’ תרומה)
– Le ‘Hessed Laalafim dit qu’il faut se prosterner quand on dit Barouch et Ymloch dans la Kedousha comme dans les prosternations de l’Amida. Mais ce n’est pas mentionné dans les écrits du Ari za’l et ni à Jerusalem dans la Yéshiva de Beth-El ni à Bagdad on n’a jamais eu l’habitude de se prosterner dans le Kédousha. On ne fera donc qu’élever légèrement les talons.
– L’élévation des talons doit être assez haute pour que les talons et le corps entier s’élève, mais il ne faudra pas exagérer et risquer de devenir cible de moqueries. Pour les trois Kadosh, il faudra s’élever un petit plus à chaque Kadosh, selon le principe « qu’on augmente dans la sainteté – Ma’alin Bakodesh ». Si on est en train de faire l’Amida et qu’on se rend quitte en écoutant l’assemblée dire la Kédousha, on ne fera pas ces élévations.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ תרומה – הלכות ה-ו)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Daniella Fortunée bat Ra’el et Alice Aïcha bat Rah’ma, ת.נ.צ.ב.ה.