Recherche et destruction du ‘Hamets
Rav David Pitoun,
Recherche et destruction du ‘Hamets
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QUESTION
- Quand et comment procède t-on à la recherche du ‘Hamets et à sa destruction ?
DÉCISION DE LA HALA’HA
Remarque : tous les horaires sont valables pour la ville de Lyon, le mardi 7 avril 2009, date de la première publication de ce cours
On procède à la recherche du ‘Hamets la nuit du 14 Nissan (mardi 7 avril 2009) à la lueur d’une bougie de cire .
Si l’on n’a pas de bougie, on peut procéder à la recherche du ‘Hamets au moyen d’une lampe de poche que l’on peut introduire dans les endroits qui nécessitent d’être vérifiés correctement.
Le moment de la recherche débute à la sortie des étoiles (à Lyon en France, à partir de 20h40). (Si l’on a été confronté à un cas de force majeure et que l’on a tarder à faire la recherche, on peut encore le faire avec Bra’ha même après ce moment).
Il est interdit de consommer du pain ou des gâteaux en quantité supérieure à Kabétsa (56 g) avant la recherche du ‘Hamets, et cet interdit est en vigueur depuis la demi heure qui précède l’heure de la sortie des étoiles. Mais une quantité inférieure à Kabetsa de pain ou de gâteau est permise. Des fruits ou des légumes, ou bien du riz ou autre, peuvent être consommés même au de là de Kabetsa.
Avant de procéder à la recherche du ‘Hamets, on récite une Bera’ha :
Barou’h Ata A-D-O-N-A-Ï Elohenou Mele’h Ha’olam Asher Kiddeshanou Bemitsvotav Vetsivanou ‘Al Bi’our ‘Hamets.
Après la recherche, on doit annuler le ‘Hamets verbalement, en disant :
KAL ‘HAMIRA DEIKA BIRSHOUTI DELA ‘HAZITE OUDELA BI’ARTE, LIBTIL VELEHAVE KE’AFRA DEAR’A
Il est impératif de comprendre cette formule, et en voici donc la traduction :
« Tout ‘Hamets qu’il y a encore en ma possession, que je n’ai pas vu ou que je n’ai pas encore détruit, qu’il soit considéré comme la poussière de la terre ».
Le lendemain matin (mercredi 8 avril 2009), on procède à la destruction du Hamets avant l’heure limite de possession (à Lyon en France, avant 11h04) .
Comment détruit-on le ‘Hamets ? L’usage est de le brûler.
Ensuite, après avoir détruit le ‘Hamets, on procède une nouvelle fois au Bitoul avant l’heure limite de possession (à Lyon en France, avant 11h04), en ajoutant une insistance. On doit dire :
Kal ‘Hamira Déika Birshouti Dé‘Hazité Oudela ‘Hazité. Dé Bi’arté ‘Oudela Bi’arté, Libtil Vélhavé Ké’afra Déar’a
Il est toujours impératif de comprendre cette formule, et en voici donc la traduction :
« Tout ‘Hamets qu’il y a encore en ma possession, que j’ai vu ou que je n’ai pas vu. Que j’ai détruit ou que je n’ai pas détruit, qu’il soit considéré comme la poussière de la terre ».
On doit cesser toute consommation de ‘Hamets avant l’heure limite de consommation
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SOURCES ET DÉVELOPPEMENT
On procède à la recherche du ‘Hamets la nuit du 14 Nissan (cette année jeudi soir 29 mars 2018) à la lueur d’une bougie de cire (ou d’huile de paraffine solidifiée comme on en trouve de notre époque), conformément à l’institution de nos ‘Ha’hamim.
Si l’on n’a pas de bougie, on peut procéder à la recherche du ‘Hamets au moyen d’une lampe de poche que l’on peut introduire dans les endroits qui nécessitent d’être vérifiés correctement. C’est ainsi qu’agissait le Gaon auteur du ‘Hazon Ish.
Il est un devoir de rechercher dans toutes les pièces de la maison, afin de vérifier qu’il ne reste pas de ‘Hamets, et même s’il nous semble évident de n’avoir jamais consommer de ‘Hamets dans une pièce, il est une obligation de la vérifier. Il en est de même pour les balcons et les jardins.
Le moment de la recherche débute à la sortie des étoiles. (Si l’on a été confronté à un cas de force majeure et que l’on a tarder à faire la recherche, on peut encore le faire avec Bera’ha même après ce moment).
Il est interdit de consommer du pain ou des gâteaux en quantité supérieure à Kabtsa (54 g) avant la recherche du ‘Hamets, et cet interdit est en vigueur depuis la demi heure qui précède l’heure de la sortie des étoiles. Mais une quantité inférieure à Kabetsa de pain ou de gâteau est permise. Des fruits ou des légumes, ou bien du riz ou autre, peuvent être consommés même au de là de Kabetsa.
Nous avons la tradition de cacher dans la maison 10 morceaux de pain, soigneusement enveloppés dans du papier ou autre, afin que celui qui va effectuer la recherche du ‘Hamets, les trouve lors de la recherche.
Il faut veiller à ce que chaque morceau de pain n’atteigne pas le poids de Kazaït (27g).
Il est conseillé de noter les endroits exacts où l’on a placé les morceaux de pain, dans l’éventualité où l’on ne retrouve pas l’un d’entre eux.
Avant de procéder à la recherche du ‘Hamets, on récite une Bera’ha :
Barou’h Ata A-D-O-N-A-Ï Elohenou Mele’h Ha’olam Asher Kiddeshanou Bemitsvotav Vetsivanou ‘Al Bi’our ‘Hamets.
Traduction : Tu es Bénis Hashem (Tu es la source de la Bénédiction) Notre Dieu, Roi du Monde, qui nous sanctifié par ses commandements et nous a ordonné de procéder à la destruction du ‘Hamets
Après la recherche, on doit annuler le ‘Hamets verbalement, en disant :
- Kol ‘Hamira Déika Birshouti Déla ‘Hazité Oudela Bi’arté, Libtil Vélhavé Ké’afra Déar’a
Il est impératif de comprendre cette formule, et en voici donc la traduction :
« Tout ‘Hamets qu’il y a encore en ma possession, que je n’ai pas vu ou que je n’ai pas encore détruit, qu’il soit considéré comme la poussière de la terre ».
On doit dire cette formule exclusivement dans la langue que l’on comprend, car sinon, on ne s’est pas acquitté de son obligation de Bitoul (annulation du ‘Hamets).
On a l’usage de prononcer 3 fois la formule de Bitoul, afin de confirmer la chose (Il est bon d’ajouter au moins à l’une des 3 fois, le mot « Hefker », en disant «LIBTIL VELEHAVE HEFKER KE’AFRA DEAR’A »).
Toute personne qui maintient du ‘Hamets en sa possession durant Pessa’h, annule l’accomplissement d’une Mitsva Positive ordonnée par la Torah, comme il est dit : « Vous ferez disparaître le levain de vos demeures », et transgresse un interdit, comme il est dit « le ‘Hamets ne sera pas vu chez toi ».
C’est pourquoi, nos ‘Ha’hamim ont imposés un châtiment selon laquelle(Pessah’im 28a) :
- Tout ‘Hamets possédé par un juif pendant Pessa’h (qu’il n’a ni détruit, ni annulé, ni vendu) est interdit au profit (même après Pessa’h). Ce ‘Hamets est interdit au profit, aussi bien pour son propriétaire que pour qui que ce soit.
Même dans le cas où des personnes ignorent que ce ‘Hamets est interdit par ce qu’il a été possédé par un juif durant Pesaah’, si l’on sait la vérité, on a le devoir de leur faire savoir, afin de les écarter et de les sauver de la transgression, et qu’ils n’en consomment pas.
Toute personne qui craint Hashem, ne doit acheter du ‘Hamets après Pessah’ que lorsqu’elle est sûr que les propriétaires du magasin ont vendu leur ‘Hamets à un non juif durant Pessah’, par l’intermédiaire du rabbinat local, ou d’un autre organisme de Casherout, selon l’usage.
Il faut être attentif – particulièrement au moment de la Bedika (la recherche du ‘Hamets) – aux médicaments (qui contiennent du ‘Hamets et qui ont un goût agréable) qui se trouvent à la maison, ainsi qu’aux boissons alcoolisées (comme le Whisky ou la bière) ou autres, qui sont du véritable ‘Hamets.
Le lendemain matin (mercredi 8 avril 2009), on procède à la destruction du ‘Hamets avant l’heure limite.
Comment détruit-on le ‘Hamets ?
On le brûle ou on l’émiette au vent en miettes très fines, ou bien on le jette à la mer.
L’usage est de le brûler.
Si un ‘Hamets a été jeté à la poubelle (avant l’heure d’interdiction du ‘Hamets), il n’est pas nécessaire selon le Din, de le brûler.
Ensuite, après avoir détruit le ‘Hamets, on procède une nouvelle fois au Bitoul, en ajoutant une insistance.
On doit dire :
- Kol ‘Hamira Déika Birshouti Dé‘Hazité Oudela ‘Hazité. Dé Bi’arté ‘Oudela Bi’arté, Libtil Vélhavé Ké’afra Déar’a
Il est toujours impératif de comprendre cette formule, et en voici donc la traduction :
« Tout ‘Hamets qu’il y a encore en ma possession, que j’ai vu ou que je n’ai pas vu. Que j’ai détruit ou que je n’ai pas détruit, qu’il soit considéré comme la poussière de la terre ».
On doit dire cette formule exclusivement dans la langue que l’on comprend, car sinon, on ne s’est pas acquitté de son obligation de Bitoul(annulation du ‘Hamets).
On a l’usage de prononcer 3 fois la formule de Bitoul, afin de confirmer la chose (Il est bon d’ajouter au moins à l’une des 3 fois, le mot « Hefker », en disant «LIBTIL VELEHAVE HEFKER KE’AFRA DEAR’A »).