•Ben Ish Hai Quotidien• 26 avril 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
וּבַת-כֹּהֵן–כִּי תִהְיֶה, לְאִישׁ זָר: הִוא, בִּתְרוּמַת הַקֳּדָשִׁים לֹא תֹאכֵל
Si la fille d’un prêtre est mariée à un profane, elle ne mangera point des saintes offrandes
La Guémara (Pessa’him 49) nous enseigne que de l’union d’un Israel et d’une fille de Cohen ne sort rien de bon, ou elle l’enterre ou il l’enterre ou elle l’entraîne à la pauvreté. Il est bon de préciser ici que la Guémara parle de ‘Amé Haarets, des ignorants en Torah qui à cette époque était de véritables renégats et des ennemis de la Torah. Une allusion a ce principe et dans le fait que si l’on unit les deux mots, « Israel » et « Cohen » on obtient « Nishar Kélayah – il reste la destruction ». Mais il nous faut comprendre pourquoi.
En fait, il est connu qu’un homme ne cherche pas en général et ne doit pas chercher à marier une femme de rang plus élevé que lui-même. Et s’il le fait ce n’est pas forcement pour des raisons avouables. Or les Cohanim se sont vu assurés la richesse et la longévité grave à la mitsva de Kétoreth – les encens, on est donc en droit d’assumer que l’Israel qui souhaiterai se marier avec une Cohenet qui n’est pas de son rang serait intéressé par ces promesses faites à sa famille et souhaiterai se les approprier. Ce n’est pas une démarche noble à propos d’un mariage. C’est pour cela que la Guémara est si intransigeante. Toutefois, de nos jours que même les ‘Amé Haarets qui n’étudient pas la Torah ne sont pas des Apikorsim – des renégats, ils peuvent donc s’unir avec une descendante d’Aharon sans craindre cette malédiction, au contraire si un Talmid ‘Hacham – un érudit se marie avec une fille de Cohen, la richesse lui est promise.
(על פי בניהו – פסחים מט א)
– Il faut faire attention de rompre le pain sur lequel on fait la béracha « Hamotsi » précisément à l’endroit le plus cuit où le feu a eu le plus d’emprise, seule une personne âgée qui ne peut pas manger de cet endroit car trop dur, pourra rompre à un autre endroit.
– Nos maîtres on dit qu’il faut faire suivra immédiatement la Nétila du repas et ne pas s’interrompre entre les deux ni en parole ni par une action silencieuse qui nécessite une attention. Car cela nous détacherai de l’esprit la Nétila avant d’avoir pu commencer le repas. A priori entre le moment ou l’on s’essuie les mains et « Hamotsi » ne doit pas s’écouler plus du temps pour marcher 22 amot (entre 12 et 20 secondes), et il faut énormément s’efforcer de s’y tenir.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פרשת אמור)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette et Alice Aïcha bat Ra’hma,
ת.נ.צ.ב.ה