la Bénédiction finale (Bérakha A’harona). Rav David Pitoun
Bénédiction finale
QUESTION sur la Bénédiction finale
- Après avoir consommé quelle quantité de nourriture, devons nous réciter Bérakha A’harona (la bénédiction finale) ?
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DÉCISION DE LA HALAKHA
Lorsqu’on consomme des aliments solides en quantité de Kazaït (27 g), et en moins de 7.5 mn, on doit réciter Bérakha A’harona.
En l’absence de l’une ou l’autre de ces 2 conditions, on ne récite aucune Bérakha A’harona après consommation.
Lorsqu’on a consommé des aliments liquides, en quantité de Revi’it (8.1 cl), et d’un seul trait, on récite Bérakha A’harona (Boré Nefashot).
En l’absence de l’une ou l’autre de ces 2 conditions, on ne récite aucune Bérakha A’harona après consommation.
C’est la raison pour laquelle, on ne récite pas Boré Nefashot (la bénédiction finale après avoir consommé des liquides) après avoir bu un café ou un thé ou tout autre liquide chaud, puisqu’en général, on n’en boit pas un Revi’it en un seul trait (du fait de leur chaleur).
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SOURCES ET DÉVELOPPEMENT
Avant de consommer quoi que ce soit, nous avons le devoir de réciter la Bérakha initiale propre à l’aliment, même si l’on n’en consomme qu’une infime partie, à la condition qu’on le consomme à titre de nourriture (car si on consomme un aliment seulement pour le goûter afin d’évaluer s’il est suffisamment assaisonné, on ne récite aucune Bérakha avant de le consommer).
C’est pourquoi, lorsqu’on mâche un chewing gum qui possède un goût, bien que l’on n’avale réellement que le goût, on doit réciter au préalable la Bérakha de Shehakol Nihya Bidvaro.
Il en est de même pour les boissons.
Même si l’on n’en consomme qu’une très petite quantité, on doit réciter au préalable la Bérakha de Shehakol Nihya Bidvaro.
Mais tout ceci ne concerne que la Bérakha initiale de l’aliment.
L’obligation de réciter la Bérakha finale quand à elle, est soumise à certaine conditions.
La 1ère de ces conditions est qu’il faut avoir consommer une quantité minimale de Kazaït (27 g) pour un aliment solide, et de Revi’it (8.1 cl)pour un aliment liquide.
La 2ème de ces conditions est qu’il faut avoir consommé l’aliment dans un laps de temps assez court pour considérer que toutes les étapes de la consommation sont associables l’une à l’autre, et forme une seule et même consommation.
En effet, si une personne consommerai une quantité de Kazaït (27 g) de pain,espacée sur toute une journée, miette après miette, il est certain que cette personne ne réciterai pas Birkat Hamazon, car sa consommation de ce Kazaït de pain, étant trop espacée, n’est pas qualifiable – Halakhiquement parlant – de consommation (Akhila).
Une consommation de Kazaït – pour être qualifiable de telle – doit être réalisée dans un laps de temps limite que l’on appelle « Akhilat Perass ».
L’équivalence de ce laps de temps, est discutée parmi les Poskim.
Selon certains, cela correspond à 5 mn.
Selon d’autres, cela correspond à 7.5 mn environ.
Il existe encore d’autres opinions sur ce point.
C’est pourquoi, il est convenable d’être toujours vigilent sur cela, et de consommer la quantité de Kazaït en pas plus de 4.5 mn, afin de s’acquitter de toutes les opinions. En particulier, lors des repas de Shabbat.
A fortiori, lors du soir de Pessa’h où l’on a l’obligation Min Hatorah de consommer le Kazaït de Matsa.
Cependant, si une personne rencontre des difficultés, elle peut se contenter de consommer son Kazaït en moins de 7.5 mn au lieu de moins de 4.5 mn.
Pour ce qui est de la Bérakha finale pour des boissons, il est nécessaire d’avoir bu au moins 1 Revi’it de la boisson (8.1 cl) en un seul trait.
Si l’on a bu en s’arrêtant entre les gorgées, on ne récite aucune Bérakha.
C’est pourquoi, lorsqu’on consomme une soupe chaude, on en récite aucune Bérakha finale, car on n’en consomme pas une quantité de Revi’it en un seul trait, du fait de sa chaleur.
De même lorsqu’on consomme un café ou un thé chauds, on ne récite aucune Bérakha finale, puisque lorsqu’ils sont chauds, il est impossible de boire Revi’it en un seul trait.
Même lorsqu’on boit un café noir lorsqu’il est tiède, et qu’on en boit Revi’it en un seul trait, on ne récite pas non plus de Bérakha finale, car la majorité des gens le boivent lorsqu’il est chaud, et nous nous basons toujours sur la majorité.
Même si la personne à toujours l’habitude de boire ce café noir lorsqu’il est tiède, elle ne récite aucune Bérakha finale, car son usage est minoritaire vis-à-vis de celui de la majorité des gens, qui le boivent chaud.
Par contre, concernant, le café au lait, de nombreuses personnes le boivent froid, de notre époque,
Par conséquent, si l’on a bu Revi’it en un seul trait, on récite Boré Nefashot.
Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768 [email protected]
Article de l’auteur, Rav David Pitoun, initialement publié sur son blog http://ravdavidpitoun.blogspot.com/
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