Séfer Hamitsvot Haqatsar – 80. Mitsva négative 82

Ne pas s’empêcher de sauver son ami d’un danger

Sauver d’un danger. Séfer Hamitsvot Haqatsar. 

Pour la Réfoua Chéléma de Raphael Haviv Rahamim ben Tsipora Odette

Le résumé ne dispense pas d’écouter le cours audio qui est plus complet.

Résumé du cours audio:

בס »ד

Mitsva négative 82- Ne pas s’empêcher de sauver son ami d’un danger

Comme il est écrit « Ne reste pas insensible (impassible) devant le sang de ton prochain », si ton prochain risque de mourir tu dois intervenir

Par exemple si une personne voit son prochain en train de se noyer ou un autre danger, il faudra le sauver. Cela inclut également un danger spirituel. Dans le cas d’un éventuel danger de perte financière, on préviendra son prochain afin qu’il l’évite. Par exemple si on voit que quelqu’un veut causer un dommage financier à un individu et qu’on sait qu’on peut l’apaiser alors on devra lui parler afin de l’en dissuader, de l’apaiser

Cette mitsva s’applique en tout lieu et en tout temps pour les hommes comme pour les femmes.

Cependant,on ne recoit pas la ‘malkout’- flagellation car c’est une mitsva qui n’est pas accompagnée d’une action 

Principe : Des lors qu’il n’y a pas d’action, l’individu ne peut pas recevoir la flagellation. Pour le fait de ne pas accomplir une mitsva, il ne fait pas quelque chose que la Torah lui demande – le sauver, et donc il n’y a pas Malkout

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Précisions par rapport à cette Halakha :

• S’abstenir de témoigner dans le cas ou ce témoignage peut permettre à l’autre de gagner de l’argent est interdit car c’est rester impassible face à la perte financière de son prochain
• Dans le cas du ‘Rodef’-le poursuivant : si on voit quelqu’un qui court derrière un individu pour le tuer, on a l’obligation de l’arrêter ou de le blesser et si on ne  peut pas le blesser on devra le tuer pour l’empêcher de tuer l’autre et dans le cas où  on ne ne peut pas le faire soi même, on demandera à quelqu’un d’autre de le faire même contre un salaire et on pourra se faire rembourser ce salaire par la personne qu’on a sauvée, au tribunal rabbinique 

Si pour sauver l’autre on doit risquer sa vie est ce qu’on doit alors sauver l’autre ?

Il y a un avis qui dit que oui il faudra risquer sa vie toutefois la majorité des décisionnaires disent qu’on n’est pas obligé de se mettre en danger pour sauver un autre

Le Hafets haim dans son livre Mishna Béroura chapitre 329 alinéa 19 l’écrit explicitement, mais précise cependant qu’il faut évaluer précisément s’il y a risque ou pas et ainsi ne pas se leurrer en tenant compte des risques minimes

Cours audio donné par le Rav Perets Bouhnik.

Le cours dure 3 minutes et 17 secondes

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