•Ben Ish Hai Quotidien• 18 avril 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
וַיְדַבֵּר יְהוָה, אֶל-מֹשֶׁה, אַחֲרֵי מוֹת, שְׁנֵי בְּנֵי אַהֲרֹן–בְּקָרְבָתָם לִפְנֵי-יְהוָה, וַיָּמֻתוּ. וַיֹּאמֶר יְהוָה אֶל-מֹשֶׁה, דַּבֵּר אֶל-אַהֲרֹן אָחִיךָ, וְאַל-יָבֹא בְכָל-עֵת אֶל-הַקֹּדֶשׁ
Hashem parla à Moshé, après la mort des deux fils d’Aharon, qui, s’étant approchés devant Hashem, avaient péri, et il dit à Moshé: « Signifie à Aharon, ton frère, qu’Il ne peut entrer à toute heure dans le sanctuaire…
Des ces psoukim nous pouvons obtenir quelques élément importants sur la raison de la mort de Nadav et Avihou, les deux fils d’Aharon. Tout d’abord il est dit « les fils d’Aharon » et leurs noms ne sont pas cités. Ensuite il est dit « en s’approchant » alors qu’on aurait du dire « en offrant un sacrifice », et pour finir, Hashem demande de dire à Aharon « son frère », il est est totalement inutile à priori de nous rappeler qu’Aharon est son frère.
Tout se clarifie quand on comprend que les fils d’Aharon ont voulu offrir une offrande d’encens dans le Saint des Saints, chose qui n’est permise qu’au Cohen Gadol, le jour de Yom Kippour. Or, ils pensaient vraiment avoir atteint ce très très élevé degrés de perfection et être en état de le faire, c’est pourquoi le passouk nous explique qu’ils n’étaient « que » les fils d’Aharon, le Cohen Gadol et non lui-même. C’est pour ça aussi que le passouk leur reproche de « s’être approché » d’Hashem, c’est en fait de s’être cru déjà assez proche pour pouvoir imiter leur père qui leur a été fatal.
Et pour qu’Aharon ne doute pas un instant de son propre niveau et ne pense pas en être indigne lui-même, Hashem demande à Moshé, qui lui, est le plus proche de la divinité, de dire à Aharon « son frère » c’est-à-dire son égal dans la perfection qu’il est au niveau de servir Hashem en tant que Cohen Gadol.
(על פי בן איש חי דרשות – פרשת אחרי מות)
– Il y avait une habitude de faire des bijoux en or qui contenaient des clous de girofle que les femmes portaient sur elles, on ne peut pas faire la béracha de béssamim dessus, car ils sont « indécents » (Note: « intimes » car portés sur la peau par les femmes)
– Celui qui souffre d’anosmie (la perte de l’odorat) ne peut pas faire la béracha de béssamim, sauf s’il rend quitte des enfants de sa famille qui peuvent eux sentir, qui sont déjà à l’age de l’éducation, mais pas encore Bar Mitsva. S’il possède un odorat normal, mais est enrhumé au point de ne rien sentir, il pourra rendre quitte aussi un Bar Mitsva. Mais s’il est seul et ne rend quitte personne, il ne fera la béracha que s’il est sûr de sentir, ou au moins sent la plupart du temps.
(על פי מקבציאל – פר’ ויצא – שנה ב’ – הלכות כג-כד)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette et Alice Aïcha bat Ra’hma,
ת.נ.צ.ב.ה