•Ben Ish Hai Quotidien• 24 janvier 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
Un des buts de la téfila d’après la kabbala est de « réparer » la Shéchinah : chaque jour un peu de ses étincelles éparpillées dans le monde matériel remontent grâce à nos mitsvot. Il y a quatre réparations principales : celle de la téfila d’arvith qu’on appelle « le lit », ensuite les psoukey dézimra de la téfila de sha’harit « la table », le yotser et le schéma « la chaise » et la amida « la lampe – ménora ». D’ailleurs les deux premières lettre de Hashem Sefatay ont la même valeur numérique que « ménora ».
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ בשלח – הקדמה)
– La raison pour laquelle la havdala de la ‘amida a été instaurée pendant la bracha de « ata honen laadam da’at » (qui est celle ou on remercie Hashem pour nous avoir gratifié de l’intelligence) est parce qu’il faut justement toute l’intelligence possible pour être capable de discerner le ‘hol (profane) du kodesh (saint). Également c’est la bracha située avant les demandes matérielles qui étaient interdites pendant Shabbat.
– Celui qui a oublié de dire la havdala dans « ata honen laadam da’at » et a déjà dit le nom d’Hashem de la fin de la bracha, n’aura pas besoin de se reprendre ni même de la dire dans « ata shoméa », puisqu’il la dira sur le verre de vin.
(ע’פ מקבציאל פר’ ויצא שנה ב’ הקדמה והלכה ה)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.