•Ben Ish Hai Quotidien• 23 janvier 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
וּלְקַחְתֶּם אֲגֻדַּת אֵזוֹב, וּטְבַלְתֶּם בַּדָּם אֲשֶׁר-בַּסַּף, וְהִגַּעְתֶּם אֶל-הַמַּשְׁקוֹף וְאֶל-שְׁתֵּי הַמְּזוּזֹת, מִן-הַדָּם אֲשֶׁר בַּסָּף; וְאַתֶּם, לֹא תֵצְאוּ אִישׁ מִפֶּתַח-בֵּיתוֹ–עַד-בֹּקֶר – Puis vous prendrez une poignée d’hysope, vous la tremperez dans le sang reçu dans un bassin et vous teindrez le linteau et les deux poteaux de ce sang du bassin. Que pas un d’entre vous ne franchisse alors le seuil de sa demeure, jusqu’au matin
Dans ce processus du ézov (l’hysope) qu’Hashem a demandé aux Béné Israel de tremper dans le sang pour en asperger les cotés des portes pour se protéger de l’ange de la mort, on peut voir une volonté de les purifier de leur fautes commises volontairement, Mézid en hébreu. Que ce soit au niveau de la pensée, de la parole ou de l’action. Car ézov a comme valeur numérique 17, Youd Zayn. Si on « trempe » ces Youd Zain dans le sang, Dalet Mem, on obtient Mézid, Meme Zayn Youd Mem. On doit asperger les deux poteaux verticaux de la porte pour les fautes commises avec les deux mains, c’est l’action, et le linteau en haut, pour la tête, c’est la pensée et la parole.
(על פי בן יש חי דרשות – פר’ בא)
– Certains interdisent également à une femme de prier ou d’étudier face à la nudité d’une autre femme, mais ce sera pour une femme nue et pas seulement un téfa’h (8 cm) de peau dévoilée.
– Une femme qui allaite et dévoile son sein, il sera considéré comme une nudité, même sa propre femme. Mais comme certains considèrent qu’au moment même de l’allaitement il est normal de le dévoiler, pour eux le sein est permis comme le visage ou la main. Il sera permis de considérer cet avis en cas de force majeure.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ בא – הלכות ט-י)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.