Hilkhot Shabbath – Cours N°22 – 25 janvier 2015
Rav M. Saksik – Borer – Cours N° 5
Cours enregistré pour le site Jardindelatorah.
Cours de 64 minutes environ.
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Thèmes abordés : Mélakha de Borer – Trier (Cinquième cours)
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- Définition : Arranger un mélange qui me dérange. Un mélange est constitué de deux choses de natures différentes; par exemple aliment et déchet ou deux aliments, un qui m’intéresse et un qui ne m’intéresse pas.
- Moyen mnémotechnique (dans quel cas je ne transgresse par l’interdit de Borer :
- AMI = Aliment – Main – Immédiat
- Aliment = « le bon » [je dois prendre le bon et non le mauvais – sauf si je n’ai aucun accès à l’aliment et je dois prendre le mauvais d’abord pour accéder au mauvais; dans ce cas c’est permis]
- Si j’utilise un ustensile, même si je prends le bon du mauvais c’est interdit
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- La suite du cours aborde le problème « qu’appelle-t-on mélange » ? S’il n’y a pas de mélange, il n’y a donc pas d’interdit !!
- Il ne s’agit pas d’un aliment incorporé dans un autre (Mélakha de Dash) mais deux choses mèlées.
- Cas des objets : plusieurs objets « mélangés », appelle-t-on cela un mélange dans la Halakha ?:
- Cas rapporté par le RAMA au nom du Téroumat Hadéshen : plusieurs tranches de poisson l’une sur l’autre ou accolées ==> c’est un mélange et il est interdit de trier
- Cas d’une assiette avec des morceaux de poissons à droite et à gauche et un espace entre les deux; on n’appelle pas ce cas « un mélange ».
- Exemples de paires de chaussettes mélangées, jeu de cartes
- Cas de couverts « mélangés »
- Cas des choses collées, par exemple les pelures de fruits. C’est un mélange, ce n’est pas Dash, s’y applique l’interdit de mélange et donc j’ai le droit d’éplucher à la main (ou avec un couteau) pour une consommation immédiate.
- Cas d’un melon ou d’une mangue (avec la pelure part un peu de fruit). Je n’ai pas séparé car un peu de fruit part avec la pelure : je n’ai pas séparé un mélange.
- Cas de carottes ou concombres ou pommes: ai-je le droit de les éplucher Shabbath ? Beaucoup permettent car l’épluchure est mangeable. Utilisation de l’éplucheur dans ces cas.
- Cas d’une datte et de son noyau. Action simultanée de prendre le noyau et la datte (je ne prends pas le « mauvais » du « non »)
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